dimanche 25 octobre 2009

La petite Jennifer

Vous l'avez deviné nous allons parler du Petit Nicolas et de Jennifer's Body, deux films qui touchent sans doute des publiques opposés...Mais l'opposition ne rend-elle pas notre vie plus riche ? Ou bien au contraire comme en électricité deux oppositions de phase ne s'annulent elles pas ? C'est ce dont nous n'allons pas discuter aujourd'hui puisque l'on va plutôt parler de cinéma. Par ailleurs nous vous avons épargné un "Nicola's Body" en guise de titre, cela aurait pu créer quelques polémiques...

Le petit Nicolas

Le petit Nicolas
Je ne vais pas être tendre avec le petit Nicolas, Laurent Tirard a rendu une copie très propre mais peut mieux faire. Dans la forme la reconstitution, le casting et la mise en scène sont de bonne tenue, on pourra juste noter que Valérie Lemercier commence a vraiment faire son âge (et c'est un peu tard pour faire la mère de "Nick") et que le défilé de "star" françaises n'était sans doute pas utile...Le point qui cloche c'est la substantifique moelle : l'histoire. Il n'y en a pour ainsi dire pas, hormis un fil rouge prétexte à différents sketchs plus ou moins drôles et convenus. C'est gentillet mais c'est peu pour faire un film, le sujet se serait peut-être mieux prêté à une série télé qu'à un film. Néanmoins il devrait plaire aux plus jeunes pour les péripéties des enfants et aux moins jeunes par son côté nostalgique.

C

Jennifer's Body
Déception...Et sur un peu tous les points. Déjà le côté "Sexy" vous pouvez oublier, l'érotisme est un peu aux abonnés absents (publicité mensongère, remboursez !). Pour le côté "gore" certes il y a pas mal de bidoche dans tous les sens, mais en gros c'est aussi choquant qu'un épisode de Buffy contre les vampires, le sang en plus. La partie horrifique est elle aussi foirée puisque vous n'aurez pas peur. Reste le côté comédie qui lui est assez réussi, surtout par le côté décalé des personnages et de leurs réactions. C'est souvent le grand n'importe quoi et c'est ce qui fait que le film ne nous fait pas tomber dans l'ennui le plus total. Néanmoins avec "l'auteur de Juno" et Megan Fox annoncés en grande pompe sur l'affiche on s'attendait à quelque chose d'un peu plus profond...Petit mot sur le casting : Amanda Seyfried (le vrai personnage central du film) a été vue récemment dans Mamma Mia et dans la série Veronica Mars où figurait également Kyle Gallner présent ici dans un rôle taillé sur mesure. On remarque également la présence de J.K Simmons qui jouait dans Juno (coïncidence ? Je ne crois pas...) et qui est surtout connu pour être le directeur du Daily Bugle dans Spiderman. Enfin les fans de "The OC" apprécieront la présence d'Adam Brody dans un rôle là aussi fait pour lui.

Images fournies par Allocine

dimanche 4 octobre 2009

Les Inglorious Gi-Joes apprirent là haut l'utimate vérité de l'attaque du district 9, game over Julia...

GI-Joe

GiJoe
A la vue de la filmographie de Stephen Sommers on peut difficilement croire qu'il accouchera un jour d'un chef d'oeuvre cinématographique à la Citizen Kane, par contre ses films ont tous en comment un goût prononcé pour le divertissement non prise de tête : Les momies 1 et 2, Van Helsing...que du lourd, du pas finaud, mais du marrant, du spectaculaire, du fun !
GI-Joe suit cette lignée pour notre plus grand bonheur ! Dans ce joyeux imbroglio les plus grosses ficelles scénaristiques possibles et imaginables sont utilisées, pas la peine de chercher une quelconque cohérence dans les évènements, on est vraiment dans le grand n'importe quoi ! Et ça n'a aucune importance ! Vraiment aucune ! Car Mr Summers adaptant un dessin animé (et une série de jouets) fait logiquement un scénario digne d'un dessin animé, qu'on dirait tiré tout droit de l'esprit d'un enfant à l'imagination débordante, s'inventant des histoires farfelues avec ses figurines favorites. Et cette approche, finalement assez rare dans ce genre de projets, à le mérite d'apporter une fraicheur bienvenue au film.
Gi-Joe
Dans le même esprit Sommers a une approche assez éloignée de l'utilisation des effets spéciaux comparée à celle d'un Michael Bay par exemple. Ici peu importe si le rendu n'est pas parfait, si les objets modélisés ne le sont pas à la particule élémentaire près. Ici on part du principe que les images de synthèse permettent de faire n'importe quoi, alors si on doit représenter n'importe quoi on le fait ! Là encore on se rapproche de l'expérience du dessin animé ou un trait de crayon permet de raser une ville entière !
GI-Joe est donc un pur divertissement, le film pop-corn par excellence ! (Et en plus on peut y voir Sienna Miller et Rachel Nichols en combinaisons moulantes, que demande le peuple ?!)

L'attaque du métro 123

l'attaque du métro 123
A n'en pas douter la grosse déception du moment ! Pourtant habitué aux réalisations de qualité, Tony Scott s'oublie ici totalement dans ce film pantouflard, au scénario "déjà vu" et à la morale plus que douteuse et que son habituelle dextérité à manier la caméra ne peut camoufler...A oublier très vite !

Là-haut
UP

C'est sans surprise que Pixar nous livre un nouveau bijou (caillou, genou, pou). Visuellement il n'y a tellement rien à redire qu'on ne remarque paradoxalement rien. Tout est si naturel qu'on ne s'étonne même plus d'assister à un déluge de technique ! Et encore une claque pour la concurrence...Pour ce qui est de l'histoire les 15 premières minutes sont les plus émouvantes qu'on ait vu depuis longtemps dans un film, tous genres confondus. La suite plus conventionnelle ne se ménage néanmoins pas côté humour. Et en plus de ça ils arrivent à aborder le thème de la stérilité dans ce qui est après tout un Disney ! Bravo !

Inglorious Basterds
Inglorious Basterds

Le moins que l'on puisse dire c'est que les critiques d'Inglorious Basterds sont plutôt mitigées, le nouveau film de Quentin Tarantino est loin de faire recette. Et pourtant il cartonne en salle ! Notre avis est clairement à ranger du côté de celui des spectateurs ! Tarantino n'a peut-être jamais fait de film aussi abouti ! Bien qu'il reprenne pas mal de ses tiques de réalisation (chapitrage de l'histoire, passages bien gores) il arrive peut-être pour la première fois à réellement les transcender pour en faire quelque chose d'utile. Par exemple les scènes de blabla : dans un Tarantino on cause, on cause et on recause, mais souvent sans réel but (Boulevard de la mort en est le parfait exemple), ici on parle beaucoup, encore et toujours, mais à bon escient ! Chaque réplique apporte quelque chose à l'histoire, chaque phrase met en place quelque chose : tension, intrigue, suspens. Mais bien évidemment pour que ce genre de procédé tienne encore faut-il avoir des acteurs capables, et si Inglorious n'est pas forcément un catalogue de super stars (en tout cas moins que beaucoup d'autres de ses films !) c'est un formidable éventail de talents : Christoph Waltz mérite amplement sa Palme, Brad Pitt est joyeusement décalé et les seconds rôles n'ont rien à envier aux premiers.
Avec ce film Tarantino est de plus un des rares à rendre hommage au style de Sergio Leone sans pour autant le parodier ou le reproduire trait pour trait : il est devenu rare aujourd'hui d'éprouver une telle tension à la simple vue de deux personnes qui se dévisagent !
Enfin le soin apporté à la photographie, aux décors et aux petits détails savoureux (la pipe de Waltz, la choppe de Bière de l'officier de la Gestapo dans le Bar) font d'Inglorious Basterds un film certes imparfait, mais terriblement attachant.

Ultimate Game

Ultimate Game
Gamer, honteusement renommé Ultimate Game en France, est peut-être le film le plus malcompris par la critique de cette rentrée. Au premier degré c'est un film bourrin, vulgaire, et terriblement efficace pour se reposer les méninges. Au second degré ça dépend. Soit vous êtes un journaliste qui ne fait pas son travail et vous déclarez que le film est une dénonciation de la violence dans les jeux vidéo, soit vous avez compris que les réalisateurs sont de grands fans des jeux vidéo et que ce qu'ils dénoncent en fait ce sont plutôt les gens qui cachent leurs propres travers en accusant les jeux vidéo de violents. Les "Jeux" du film ne sont pas intrinséquement violents (même celui avec des armes, ils pourraient chercher à traverser les niveaux en mode furtif après tout), ce sont leurs utilisateurs qui les rendent violents ou dépravés par leurs faits et gestes. Pourquoi ? Parce qu'ils ont une totale liberté d'action, ils n'ont plus de limite, plus de règle, plus de loi. Débarassé de ces contraintes l'homme retrouve sa nature profonde et fait donc n'importe quoi, tout ce que la morale réprouve normalement. Donc avant de condamner par lâcheté les Jeux Vidéo posez vous cette question : si le meurtre, le viol ou le vol de poney était autorisés, le feriez vous ?

District 9
District 9

C'est l'histoire de Peter Jackson et de son pote Neil BlomKamp qui ont une super idée : adapter Halo, le Doom Like million seller de Bungie dans une superproduction Hollywoodienne avec des hobbits dedans (quoi que je ne sois pas à 100% sûr de ce dernier point). Mais au vu du budget prévu de plus de 100m$ les studios ont dit quelque chose du genre "c'est ça, le jour où les poules auront des rouflaquettes" à nos deux compères. Pas découragés ils décident de mettre en oeuvre District 9, tiré d'un court métrage de Neil, avec beaucoup moins de sous mais tout autant voir plus d'enthousiasme, et surtout une grosse envie de dire : "voyez un peu ce que vous auriez pu avoir bande de sales ****" aux studios. C'est donc avec le "petit" budget de 35 millions qu'ils s'attaquent au projet. Ont-ils réussi leur pari ? Vous le serez si vous regardez deux lignes juste en dessous !
Non pas une ligne, DEUX !!!
Voilà vous y êtes ! Alors oui pleinement réussi, le film se scinde grosso modo en deux parties : une de type reportage télé qui met en toile de fond l'apartheid, et une seconde plus orientée action avec bataille, explosions et tout le tralala. Le tout servi avec des effets spéciaux de très haute tenue surtout compte tenu du budget alloué. Sans doute pas le choc de la rentrée comme on l'annonce partout mais un très bon film.

L'abominable vérité
Abominable Vérité

Une comédie romantique de plus me direz vous...ba oui, mais c'est franchement drôle, le couple Hegel/Buttler marche bien et à défaut de jouer l'originalité on se marre sans retenue. Recommandé ;-) (En plus cela me permet de placer une photo de filles en bikini, ce qui est toujours une bonne chose pour audience du site :P)

Julie et Julia
Julie et Julia

Si vous aimez faire la cuisine allez voir ce film. Hum un peu maigre cette critique...Si vous aimez les histoires légères allez voir ce film...Oui ça manque encore un peu de gras...Julie et Julia est un petit film (presque) sans prétention qui se savoure comme un bon boeuf bourguignon, on en mangerait pas tous les jours mais de temps à autre : Miam !

Photos prélevées sans délicatesse chez Allociné

lundi 31 août 2009

L'âge de glace 3 ! Harry Potter 6 !!! Public Enemies...1

Age de glace 3

De retour après une petite trêve estivale on attaque avec les blockbusters de nos vacances, vous les avez peut-être déjà vu mais le délai vidéo étant passé à 4 mois un deuxième avis ne peut pas faire de mal ;-) On commence donc cette fois-ci avec L'âge de glace troisième du nom, Hairy Ploteur et Public Enemies, et si on ne se perd pas dans une boucle spatiotemporelle GI-Joe, Là haut et L'attaque du metro 123 suivront sous peu.

L'âge de glace 3
Des trois plus grosses fabriques de dessins animés en CGI l'équipe de Chris Wedge (Blue Sky Studios, filiale de la 20th century Fox) fait sans doute figure de petit poucet face aux mammouths Pixar et Dreamworks. Pourtant au niveau qualitatif ils ont prouvé qu'ils avaient une démarche plus proche de celle de l'intouchable Pixar que du trop mercantile Dreamworks. Après un Horton réussi les revoilà avec un Ice Age...3 déjà. On pourra donc certes critiquer le manque de renouvellement du studio (encore un ice age ! Pourquoi pas un robot 2 ?), mais là où un Shrek s'épuise sérieusement avec le temps (et ça ne partait déjà pas très haut) la bande à Scrat, elle, se bonifie, comme un grand cru. S'il n'est pas un chef d'œuvre d'originalité le film est en revanche réellement drôle et les rares nouveaux personnages (la belette à laquelle l'excellent Simon Pegg prête sa voix) sont suffisamment forts pour apporter quelque chose à l'histoire. Au niveau technique certains passages fades succèdent à de véritables morceaux de bravouritude (tiens, pourquoi bravouritude est souligné en rouge dans mon traitement de texte ?), on remarquera en particulier le travail sur le rendu de l'eau, de la lumière, de la fourrure et dans le meilleur des cas des 3 en même temps. La mise en scène n'est pas à la traine avec par exemple cette impressionnante descente en luge avec (et sur) des œufs qui profite à merveille de la liberté permise par la 3D. Vous l'aurez donc compris mon avis rejoint l'énorme succès du film qui est bien parti pour être un des plus gros vendeur de tickets de l'année !

HP 6

Harry Potter VI
David Yates à qui on doit déjà Happy Rotter Vé et qui est dors et déjà au travail sur Hachy Poser Vihi et Vihihi (et oui le dernier volume se traduira en 2 films) nous livre ici un Hewlett-Packard Vi de belle facture quoi qu'un peu bancal, justement à cause de la nécessité de compresser des centaines de pages dans "seulement" 2h30 de film, mais aussi par son manque d'action, celle qui aurait du atténuer la sensation de coupe au niveau du récit. Visuellement par contre c'est grandiose, une étape a été franchie depuis le Vé, pourtant déjà très bon. Il gagne indiscutablement à être vu en Imax. On pourra juste reprocher une utilisation un peu abusive des filtres colorés (brun en particulier). Ce qu'il manque encore à Yates c'est la capacité de susciter l'émotion face à la mort, s'il se gaufre moins ici que dans le Vé il se prend encore ici bien les pieds dans le tapis. Néanmoins le tout donne envie de voir la suite et c'est déjà pas mal !

Public Enemies

Public Enemies
Michael Mann, quoi qu'il fasse, on sait qu'il faut le suivre de près. Les brillants Heat et Révélations sont toujours aujourd'hui des sommets dans leurs genres. Si j'avais fait l'impasse sur Collateral je n'avais pas manqué Miami Vice qui s'était malheureusement révélé être soporifique. Ce n'est pas le cas de son Public Enemies qui est plutôt prenant même s'il lui manque un peu de "liant" : on a une approche un peu trop "gros grain" du récit qui ne s'attarde que superficiellement sur la psychologie des personnages et à celle de l'époque qui les entoure. On apprend par exemple que le personnage incarné par Christian Bale se suicide quelques années après les évènements décris mais il nous est difficile de comprendre pourquoi. Cela n'empêche pas le film d'être plaisant mais il n'atteint pas le degré de perfection qu'on est en droit d'attendre d'un film de Mann. En dehors de cela la reconstitution historique est grandiose (mention spéciale pour les costumes) et les acteurs au diapason (difficile de croire qu'entre Depp, Bale et Cotillard seule cette dernière a eu un Oscar...). Mann est toujours aussi efficace dans les scènes de fusillades, efficacité sans doute due a un énorme travail sur le son, par contre il ne décroche plus de sa caméra numérique avec ce que ça implique de bons et mauvais côtés...Au top, les couleurs et la définition des scènes diurnes : cela faisait bien longtemps qu'on avait pas vu un tel piqué au cinéma ! Au rang des moins les scènes nocturnes sont toujours trop bruitées et surtout il y a cette fausse impression de fluidité qui donne l'impression que le film a été tourné au caméscope. Ce n'est pas agréable à voir et les mouvements deviennent aussi flous que sur un mauvais écran LCD, on est loin d'une sensation de naturel. De plus la caméra numérique, plus souple de manipulation que la traditionnelle argentique, entraine certains débordements : presque tout le film est filmé en grand angle et en gros plan, ce qui a une fâcheuse tendance a devenir oppressant et surtout ne nous permet pas de profiter à fond des décors. Certains diront que cela permet de mieux apprécier le jeu des acteurs, pour ma part je trouve ça complétement faux car un bon acteur se caractérise pas seulement à sa manière de remuer les sourcils ou de pleurer mais également à sa gestuelle et à sa manière d'occuper l'espace (Johnny Depp étant en plus un maître en la matière). Beaucoup de critiques donc, mais on est quand même plusieurs crans au dessus de Miami Vice.

samedi 27 juin 2009

Master of Puppets

Terminator Salvation

Terminator Salvation

Terminator Salvation, ou Terminator Renaissance comme on dit chez nous, c'est un peu le film qui aurait pu me fâcher tout rouge car je suis un grand grand fan des deux premiers opus et je n'aurais pas pu accepter un nouveau départ de la franchise avec la très, voire trop moyenne qualité du troisième épisode. Et depuis le début ce Salvation était sur la corde raide : absence obligatoire de Schwarzenegger (trop vieux et surtout trop occupé par son poste de gouverneur), MCG à la réalisation dont on ne connait en France réellement que les films Charlie's Angel et la série Fastlane, certes sympathiques mais loin de notre préoccupation actuelle, et enfin le désistement total de James Cameron qui de toute manière n'avait déjà pas vu de raison de s'impliquer dans le 3eme. Ce qui rassurait par ailleurs était la présence de Christian Bâle, le fait qu'on sorte du carcan habituel des Terminators (l'action se déroule dans le futur pendant la grande majorité du film, et non plus l'inverse), et finalement MCG a fait tourné Robert "T-1000" Patrick dans Charlie's Angel 2, ce qui cache sans doute l'âme d'un fan. De plus dès le début ils ont prévu de faire une nouvelle trilogie, ce qui montre qu'ils ont des ambitions. Mais au final qu'en est-il réellement ?
Loin de se contenter de faire une grande série de mauvais copier/coller comme Jonathan Mostow l'avait fait pour le mollasson Rise of the Machines, MCG prend le risque de se placer dans un nouveau décor, un nouvel espace temps, de nouvelles situations et beaucoup de nouveaux personnages, tout en gardant bien sûr nombre de références pour les fans (références musicales, répliques cultes dont le fameux "I'll be back", Arnold finalement présent, le final dans une usine etc.). Cela s'accompagne d'une réalisation agréable avec des effets spéciaux parfois très impressionnants et la création d'une véritable atmosphère grâce en autres au jeu des acteurs, aux décors et au scénario plutôt pas mal. Seule la musique de Danny Elfman, largement plus inspiré chez Burton ou Raimi, est en retrait, le seul point où T3 ne souffrira pas de la comparaison. Reste que malgré tout cela on atteint pas encore la magie d'un Terminator conçu par James Cameron (il faut savoir que la director's cut devant sortir sur le DVD/Blu Ray est annoncée avec 16min de plus, ce qui a sans doute son importance), mais le fait qu'on ait immédiatement envie de revoir le film et de connaître la suite est pour le moins encourageant pour la suite des événements, en espérant que MCG prendra de manière constructive les critiques des spectateurs pour améliorer ce qui peut l'être et insuffler la magie nécessaire dans les suites de ce très bon film.

Coraline

Coraline

Coraline est le nouveau bijou de Henry Selick, le réalisateur de l'étrange Noël de Monsieur Jack et de James et la pêche géante. L'histoire, le look et le feeling de cette nouvelle aventure réalisée en Stop Motion est d'ailleurs très proche et le film est un vrai émerveillement pour qui aime ce style. Très chaudement recommandé, mais attention aux plus jeunes qui pourront être impressionnés par certaines scènes un peu horrifiques.

Transformers 2

Megan Fox Transformers 2

Transformers 2 c'est Transformers avec plus de robots, plus de jolies filles, plus d'humour au ras des pâquerettes, et tout autant de fun. Que ce soit clair, le but de Michael Bay n'a jamais été de faire un film profond, intellectuel, ou dénonciateur de l'effet de serre des vaches qui pètent, non ici on est dans le divertissement pur et dur et ça il le fait bien ! Il n'y a que les plus râleurs qui pourront se plaindre (le combat final est expédié, certains robots sont sous exploités, l'histoire ne semble ne pas se préoccuper d'avoir un simple début de cohérence, Megan Fox n'a que deux lignes de texte (comment ça on ne lui demande pas de parler ???)), et j'en fais sans doute partie, mais bon oublions tout cela et profitons de ce qui nous est offert à l'instant présent !

Very Bad Trip

Very Bad Trip

Sachez tout d'abord que Hangover, le titre original du film, se traduit par Very Bad Trip en français...A quoi ça sert de changer le titre si ce n'est même pas pour le franciser ??? Ce petit aparté mise à part je dois avouer que j'ai bien rigolé en voyant cette gueule de bois. Une succession d'évènements tous plus fous les uns que les autres se succèdent dans un grand n'importe quoi général. Néanmoins le film parvient à se démarquer d'une banale comédie à l'américaine sur plusieurs points. D'abord le film est par moment extrêmement vulgaire, pas une vulgarité à la scary movie 1er du nom mais quelque chose de beaucoup plus cru, le "full frontal nudity" est souvent bien présent tant et si bien qu'on se demande comment la censure ne leur est pas tombé dessus et comment le film a si bien marché aux états unis dans une Amérique si puritaine (ne pas y aller avec de jeunes enfants !). Deuxième point intéressant le parcours des protagonistes, constamment à la recherche de leur passé et de leur ami, ressemble par certains aspects à un film d'enquête policière, ce qui ajoute un peu d'épaisseur à ce qui ne serait sinon qu'une succession de sketchs. Enfin l'atmosphère générale est assez éloignée des standards habituels, la photographie par exemple est loin des couleurs flashy des comédies américaines, et le rythme du montage n'est pas celui d'un comédie si bien qu'on est moins conditionné et donc plus à même d'être surpris, ce qui rend les gags d'autant plus efficaces. La suite est déjà annoncée, on attend de voir s'ils pourront réitérer cette réussite !

mardi 9 juin 2009

Cinémai

Le problème quand on arrive pas à trouver le temps pour faire les critiques (et tac) c'est qu'il y a de plus en plus de films en retards qui s'accumulent, ça s'entasse (à café), le tas (tanne) monte monte de plus en plus haut. Et quand ça s'accumule haut il faut prendre son mulot pour faire son boulot. Pour soulever cette accumulation il faut utiliser une poulie et une corde et oh hisse ! Oh hisse ! Tous ces hissements nous donnent, combinés au boulot que ça représente, des boulots hissement (là stupeur du lectorat, évanouissement dans la salle, précipitation vers les sorties de secours, n'oubliez pas votre parachute : oui tout ça pour ça...)
Alors plus sérieusement (à l'eau) il y a dans le texte qui suit autant de critiques que de doigts sur les mains d'un panda qui en aura perdu 4. Oui il en reste encore, et même beaucoup ! Alors n'attendons plus : Beam me UP Scotty !

Monstres contre Aliens

Monstres contre Aliens
Disons le tout de go ("zons le tout de go !!!"), Monstres contre Aliens est bien moins réussi que Kung Fu Panda des mêmes studios sorti l'année dernière. La faute à qui, à quoi ? A des enfants (...Patrick!!!!) qui ne sont pas suffisamment critiques pour ne pas aller voir le premier film super coloré, marketé et troidé venu. Bein ouais s'ils exigeaient autant de qualité pour les films que pour les couches ça se sauraient ! Je ne veux pas dire par là que le film est à faire caca (non je ne rentrerai pas dans la vulgarité facile), non il est sympa il faut le reconnaître, mais les situations sont très convenues, les personnages peu attachants à part un ou deux monstres et techniquement Dreamworks n'est toujours pas Pixar. Reconnaissons tout de même que c'est un divertissement familial sympathique, mais il y a tellement de films meilleurs que celui-ci qui sont oubliés des amateurs de salles obscures qu'il faut quand même se plaindre un peu : on veut plus !

Dans la brume électrique

Dans la brume électrique
Petite incursion du français Bertrand Tavernier dans le cinéma américain, dans la Brume Électrique est un film plutôt pas mal mais sur lequel je n'ai aucune envie de m'appesantir. Tantôt thriller, tantôt fantastique, tantôt critique de mœurs, tantôt trop contemplatif, tant tôt ou tard on finira par l'oublier car s'il est de bonne facture il n'apporte rien au genre, au cinéma, à la vie quoi (non le cinéma ce n'est pas la vie bande de psychanalystes amateurs).

Wolverine

X-Men Origins : Wolverine
Vous allez penser que je suis de méchante humeur, que je me suis levé du pied socialiste, ou que je suis rien qu'un aigri qui n'aime rien, le fait est que Wolverine s'avère être une super déception, du genre "monumentale erreur". Après un très cool Iron Man et un Hulk loin d'être ignoble on attendait le nouveau Marvel le pied ferme, mais visiblement la firme de Stan Lee n'a pas le pied marin...On s'attendait pourtant à du lourd, le personnage ayant été plus que bien représenté pas Hugh Jackman dans les 3 X-men, son origine ayant été bien abordée dans le 2e opus, il n'y avait pas grand chose à faire pour que la chose prenne. L'acteur lui même était à la production, un réalisateur plutôt typé film d'auteur aux manettes, les conditions y étaient. Pourtant même en vous préparant des semaines à Roland Garros il arrive qu'un suédois vienne tout gâcher, et là on peut dire que les gens de Marvel se sont pris une nuée de viking dans la tronche, le problème c'est que c'est le spectateur qui morfle...
Le tout commence pourtant de manière plutôt sympathique avec un générique joliment monté mais bien vite le pot aux roses est découvert : l'histoire est redondante avec celle du 2, tuant ainsi tout effet de surprise. Un effet qui même sans ça aurait été purement illusoire tant l'histoire est cousu de fil blanc. Ajoutons à cela que les scènes les plus improbables se succèdent : ah tient comme par hasard ces gentils fermiers avaient un fils qui avait exactement ma taille (c'est bien connu les fils de fermiers sont tous gaulés comme Logan, non pas la voiture...), voilà qui est bien pratique, et puis dans une scène je sors du bâtiment avec le dit blouson, et je rerentre 30 secondes après sans le blouson, histoire de bien montrer que j'ai fais ma muscu ce matin. Habile transition pour vous parler de l'attitude agaçante de vouloir transformer tous les deux plans Wolverine en gravure de mode : hum là je suis torse nu, là je tombe tout nu dans l'eau, là je pose avec l'air méchant, là je fais de la pub pour du dentifrice, là pour Jean Louis David...Pas la peine d'adapter Devil May Cry en film, c'est déjà fait avec Wolverine ! La "poseur attitude" à tout bout de champ a l'effet inverse de celui escompté, au lieu d'être classe on nage dans le ridicule. Pour finir en beauté ajoutons que 80% des personnages ne servent strictement à rien...Imaginez lors de la réunion de travail : "Bon là les cocos on a 5min pour faire la transition entre ces deux scènes, qu'est ce qu'on peut faire ?....(Silence du a une forte activité neuronale)...Okay les gars j'ai trouvé ! On va ajouter Gambit !" "Super Phil, le département marketing sera content cela fera une figurine de plus à vendre !"). Pour vous achever d'un coup de griffes les siennes ont la palme de l'effet spécial qui a le plus régressé dans le temps : leur rendu était infiniment plus classe et réaliste dans le film de Singer. Voilà, je crois qu'on avait pas vu ça depuis Elektra, c'est dire... Plus jamais ça !

Star Trek

Star Trek
La où Wolverine se crache, Star Trek décolle, se téléporte même vers les sommets, l'infini et l'au-delà de la réussite cinématographique. Pouvant plaire aussi bien aux trekkies qu'aux profanes, J.J Abrams signe là un film emballant qui retrouve l'alchimie aventure/humour/action/émotion qui caractérisait les premiers Star Wars. A voir absolument !

OSS 117 Rio ne répond plus

OSS 117 Rio ne répond plus
On va la jouer courte, ce nouvel OSS reprend l'esprit, l'humour du premier et le rejoint donc au niveau de la qualité. Sans surprise si vous avez apprécié le premier vous aimerez le second.

Millénium

Millénium
Le succès des romans de Stieg Larsson, qui étant mort de craint personne, n'est plus à démontrer : regardez autour de vous dans le métro ou le RER, il y a forcément un voyageur avec un des volumes de la trilogie. Le succès littéraire entraine comme souvent une adaptation cinématographique, et notre chance est que celle-ci se passe de la bienveillance d'Hollywood et que les gens aux manettes de ce film sont super respectueux de l'œuvre originale ! Ainsi à part deux trois scènes chronologiquement déplacées et un recentrage de l'histoire sur les protagonistes "Super Bloomkvist" et "Wasp" tout est très fidèle au bouquin. L'impact est tout de même moins fort qu'à la lecture car il y a eu beaucoup d'écrémage dans le développement des personnages par exemple, il faut faire tenir 600 pages dans 2h30 de film ! Mais force est de constater qu'ils s'y sont pris de la manière qu'il fallait. Notez enfin que le casting est très juste, hormis qu'on les imaginait quand même moins laids...On est vraiment trop habitués aux Hollywoodismes !

Anges et Démons
Anges et Démons
Voilà je crois qu'il fallait mettre une photo de Ron Howard car c'est un peu "Le" roux célèbre, même David Caruso fait figure d'inconnu à côté. Il doit sa célébrité à son rôle de composition de Richie dans Happy Days et aux quelques films et oscars qu'il a remporté de-ci de-là. Sinon son Da Vinci Code, adaptation du très polémique (ado) roman de Dan Brown, a été unanimement été salué par la critique comme un film passable, mais le succès publique lui a permis de remettre les couverts avec la suite "Anges et Démons". Bon contrairement à Millénium que j'ai dévoré je n'ai lu ni vu Da Vinci Antibrouillard, ni lu Langes et petits Démons : comment bien éduquer vos enfants ; pourtant je suis allé le voir et ma foi (ahahah ma foi trop drôle, vous avez compris !? Ahem pardon...) il est plutôt pas mal. Bon l'histoire est complètement capilotractée mais le film emporte surtout l'adhésion grâce à son rythme très soutenu qui fait oublier la longueur du métrage qui finalement ressort comme un agréable thriller.

La nuit au musée 2
La nuit au musée 2
Même sanction que pour OSS 117 : si vous avez aimé le premier vous aimerez celui-ci. Le début a un peu de mal à se lancer mais quand c'est parti c'est parti ! un peu dans tous les sens d'ailleurs, mais le plaisir est là. Alain Chabat est bien présent mais n'apporte rien, ce ne sera pas encore Napoléon vu par les Nuls...

Allez on se retrouve très vite pour...papam pam papam...papam pam papam...papam pam papam !
Terminator 2
Images en provenance d'allociné

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