Cinémai

Le problème quand on arrive pas à trouver le temps pour faire les critiques (et tac) c'est qu'il y a de plus en plus de films en retards qui s'accumulent, ça s'entasse (à café), le tas (tanne) monte monte de plus en plus haut. Et quand ça s'accumule haut il faut prendre son mulot pour faire son boulot. Pour soulever cette accumulation il faut utiliser une poulie et une corde et oh hisse ! Oh hisse ! Tous ces hissements nous donnent, combinés au boulot que ça représente, des boulots hissement (là stupeur du lectorat, évanouissement dans la salle, précipitation vers les sorties de secours, n'oubliez pas votre parachute : oui tout ça pour ça...)
Alors plus sérieusement (à l'eau) il y a dans le texte qui suit autant de critiques que de doigts sur les mains d'un panda qui en aura perdu 4. Oui il en reste encore, et même beaucoup ! Alors n'attendons plus : Beam me UP Scotty !

Monstres contre Aliens

Monstres contre Aliens
Disons le tout de go ("zons le tout de go !!!"), Monstres contre Aliens est bien moins réussi que Kung Fu Panda des mêmes studios sorti l'année dernière. La faute à qui, à quoi ? A des enfants (...Patrick!!!!) qui ne sont pas suffisamment critiques pour ne pas aller voir le premier film super coloré, marketé et troidé venu. Bein ouais s'ils exigeaient autant de qualité pour les films que pour les couches ça se sauraient ! Je ne veux pas dire par là que le film est à faire caca (non je ne rentrerai pas dans la vulgarité facile), non il est sympa il faut le reconnaître, mais les situations sont très convenues, les personnages peu attachants à part un ou deux monstres et techniquement Dreamworks n'est toujours pas Pixar. Reconnaissons tout de même que c'est un divertissement familial sympathique, mais il y a tellement de films meilleurs que celui-ci qui sont oubliés des amateurs de salles obscures qu'il faut quand même se plaindre un peu : on veut plus !

Dans la brume électrique

Dans la brume électrique
Petite incursion du français Bertrand Tavernier dans le cinéma américain, dans la Brume Électrique est un film plutôt pas mal mais sur lequel je n'ai aucune envie de m'appesantir. Tantôt thriller, tantôt fantastique, tantôt critique de mœurs, tantôt trop contemplatif, tant tôt ou tard on finira par l'oublier car s'il est de bonne facture il n'apporte rien au genre, au cinéma, à la vie quoi (non le cinéma ce n'est pas la vie bande de psychanalystes amateurs).

Wolverine

X-Men Origins : Wolverine
Vous allez penser que je suis de méchante humeur, que je me suis levé du pied socialiste, ou que je suis rien qu'un aigri qui n'aime rien, le fait est que Wolverine s'avère être une super déception, du genre "monumentale erreur". Après un très cool Iron Man et un Hulk loin d'être ignoble on attendait le nouveau Marvel le pied ferme, mais visiblement la firme de Stan Lee n'a pas le pied marin...On s'attendait pourtant à du lourd, le personnage ayant été plus que bien représenté pas Hugh Jackman dans les 3 X-men, son origine ayant été bien abordée dans le 2e opus, il n'y avait pas grand chose à faire pour que la chose prenne. L'acteur lui même était à la production, un réalisateur plutôt typé film d'auteur aux manettes, les conditions y étaient. Pourtant même en vous préparant des semaines à Roland Garros il arrive qu'un suédois vienne tout gâcher, et là on peut dire que les gens de Marvel se sont pris une nuée de viking dans la tronche, le problème c'est que c'est le spectateur qui morfle...
Le tout commence pourtant de manière plutôt sympathique avec un générique joliment monté mais bien vite le pot aux roses est découvert : l'histoire est redondante avec celle du 2, tuant ainsi tout effet de surprise. Un effet qui même sans ça aurait été purement illusoire tant l'histoire est cousu de fil blanc. Ajoutons à cela que les scènes les plus improbables se succèdent : ah tient comme par hasard ces gentils fermiers avaient un fils qui avait exactement ma taille (c'est bien connu les fils de fermiers sont tous gaulés comme Logan, non pas la voiture...), voilà qui est bien pratique, et puis dans une scène je sors du bâtiment avec le dit blouson, et je rerentre 30 secondes après sans le blouson, histoire de bien montrer que j'ai fais ma muscu ce matin. Habile transition pour vous parler de l'attitude agaçante de vouloir transformer tous les deux plans Wolverine en gravure de mode : hum là je suis torse nu, là je tombe tout nu dans l'eau, là je pose avec l'air méchant, là je fais de la pub pour du dentifrice, là pour Jean Louis David...Pas la peine d'adapter Devil May Cry en film, c'est déjà fait avec Wolverine ! La "poseur attitude" à tout bout de champ a l'effet inverse de celui escompté, au lieu d'être classe on nage dans le ridicule. Pour finir en beauté ajoutons que 80% des personnages ne servent strictement à rien...Imaginez lors de la réunion de travail : "Bon là les cocos on a 5min pour faire la transition entre ces deux scènes, qu'est ce qu'on peut faire ?....(Silence du a une forte activité neuronale)...Okay les gars j'ai trouvé ! On va ajouter Gambit !" "Super Phil, le département marketing sera content cela fera une figurine de plus à vendre !"). Pour vous achever d'un coup de griffes les siennes ont la palme de l'effet spécial qui a le plus régressé dans le temps : leur rendu était infiniment plus classe et réaliste dans le film de Singer. Voilà, je crois qu'on avait pas vu ça depuis Elektra, c'est dire... Plus jamais ça !

Star Trek

Star Trek
La où Wolverine se crache, Star Trek décolle, se téléporte même vers les sommets, l'infini et l'au-delà de la réussite cinématographique. Pouvant plaire aussi bien aux trekkies qu'aux profanes, J.J Abrams signe là un film emballant qui retrouve l'alchimie aventure/humour/action/émotion qui caractérisait les premiers Star Wars. A voir absolument !

OSS 117 Rio ne répond plus

OSS 117 Rio ne répond plus
On va la jouer courte, ce nouvel OSS reprend l'esprit, l'humour du premier et le rejoint donc au niveau de la qualité. Sans surprise si vous avez apprécié le premier vous aimerez le second.

Millénium

Millénium
Le succès des romans de Stieg Larsson, qui étant mort de craint personne, n'est plus à démontrer : regardez autour de vous dans le métro ou le RER, il y a forcément un voyageur avec un des volumes de la trilogie. Le succès littéraire entraine comme souvent une adaptation cinématographique, et notre chance est que celle-ci se passe de la bienveillance d'Hollywood et que les gens aux manettes de ce film sont super respectueux de l'œuvre originale ! Ainsi à part deux trois scènes chronologiquement déplacées et un recentrage de l'histoire sur les protagonistes "Super Bloomkvist" et "Wasp" tout est très fidèle au bouquin. L'impact est tout de même moins fort qu'à la lecture car il y a eu beaucoup d'écrémage dans le développement des personnages par exemple, il faut faire tenir 600 pages dans 2h30 de film ! Mais force est de constater qu'ils s'y sont pris de la manière qu'il fallait. Notez enfin que le casting est très juste, hormis qu'on les imaginait quand même moins laids...On est vraiment trop habitués aux Hollywoodismes !

Anges et Démons
Anges et Démons
Voilà je crois qu'il fallait mettre une photo de Ron Howard car c'est un peu "Le" roux célèbre, même David Caruso fait figure d'inconnu à côté. Il doit sa célébrité à son rôle de composition de Richie dans Happy Days et aux quelques films et oscars qu'il a remporté de-ci de-là. Sinon son Da Vinci Code, adaptation du très polémique (ado) roman de Dan Brown, a été unanimement été salué par la critique comme un film passable, mais le succès publique lui a permis de remettre les couverts avec la suite "Anges et Démons". Bon contrairement à Millénium que j'ai dévoré je n'ai lu ni vu Da Vinci Antibrouillard, ni lu Langes et petits Démons : comment bien éduquer vos enfants ; pourtant je suis allé le voir et ma foi (ahahah ma foi trop drôle, vous avez compris !? Ahem pardon...) il est plutôt pas mal. Bon l'histoire est complètement capilotractée mais le film emporte surtout l'adhésion grâce à son rythme très soutenu qui fait oublier la longueur du métrage qui finalement ressort comme un agréable thriller.

La nuit au musée 2
La nuit au musée 2
Même sanction que pour OSS 117 : si vous avez aimé le premier vous aimerez celui-ci. Le début a un peu de mal à se lancer mais quand c'est parti c'est parti ! un peu dans tous les sens d'ailleurs, mais le plaisir est là. Alain Chabat est bien présent mais n'apporte rien, ce ne sera pas encore Napoléon vu par les Nuls...

Allez on se retrouve très vite pour...papam pam papam...papam pam papam...papam pam papam !
Terminator 2
Images en provenance d'allociné

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