Cinémai
Par CM3138-GANDI le mardi 9 juin 2009, 22:28 - Cinéma - Lien permanent
Le problème quand on arrive pas à trouver le temps pour faire les critiques
(et tac) c'est qu'il y a de plus en plus de films en retards qui s'accumulent,
ça s'entasse (à café), le tas (tanne) monte monte de plus en plus haut. Et
quand ça s'accumule haut il faut prendre son mulot pour faire son boulot. Pour
soulever cette accumulation il faut utiliser une poulie et une corde et oh
hisse ! Oh hisse ! Tous ces hissements nous donnent, combinés au
boulot que ça représente, des boulots hissement (là stupeur du lectorat,
évanouissement dans la salle, précipitation vers les sorties de secours,
n'oubliez pas votre parachute : oui tout ça pour ça...)
Alors plus sérieusement (à l'eau) il y a dans le texte qui suit autant de
critiques que de doigts sur les mains d'un panda qui en aura perdu 4. Oui il en
reste encore, et même beaucoup ! Alors n'attendons plus : Beam me UP
Scotty !
Monstres contre Aliens
Disons le tout de go ("zons le tout de go !!!"), Monstres contre Aliens est
bien moins réussi que
Kung Fu Panda des mêmes studios sorti l'année dernière. La faute à qui, à
quoi ? A des enfants (...Patrick!!!!) qui ne sont pas suffisamment
critiques pour ne pas aller voir le premier film super coloré, marketé et
troidé venu. Bein ouais s'ils exigeaient autant de qualité pour les films que
pour les couches ça se sauraient ! Je ne veux pas dire par là que le film
est à faire caca (non je ne rentrerai pas dans la vulgarité facile), non il est
sympa il faut le reconnaître, mais les situations sont très convenues, les
personnages peu attachants à part un ou deux monstres et techniquement
Dreamworks n'est toujours pas Pixar. Reconnaissons tout de même que c'est un
divertissement familial sympathique, mais il y a tellement de films meilleurs
que celui-ci qui sont oubliés des amateurs de salles obscures qu'il faut quand
même se plaindre un peu : on veut plus !
Dans la brume électrique
Petite incursion du français Bertrand Tavernier dans le cinéma américain, dans
la Brume Électrique est un film plutôt pas mal mais sur lequel je n'ai aucune
envie de m'appesantir. Tantôt thriller, tantôt fantastique, tantôt critique de
mœurs, tantôt trop contemplatif, tant tôt ou tard on finira par l'oublier car
s'il est de bonne facture il n'apporte rien au genre, au cinéma, à la vie quoi
(non le cinéma ce n'est pas la vie bande de psychanalystes amateurs).
X-Men Origins : Wolverine
Vous allez penser que je suis de méchante humeur, que je me suis levé du pied
socialiste, ou que je suis rien qu'un aigri qui n'aime rien, le fait est que
Wolverine s'avère être une super déception, du genre "monumentale erreur". Après un
très cool Iron Man et un
Hulk loin
d'être ignoble on attendait le nouveau Marvel le pied ferme, mais visiblement
la firme de Stan Lee n'a pas le pied marin...On s'attendait pourtant à du
lourd, le personnage ayant été plus que bien représenté pas Hugh Jackman dans
les 3 X-men, son origine ayant été bien abordée dans le 2e opus, il n'y avait
pas grand chose à faire pour que la chose prenne. L'acteur lui même était à la
production, un réalisateur plutôt typé film d'auteur aux manettes, les
conditions y étaient. Pourtant même en vous préparant des semaines à Roland
Garros il arrive qu'un suédois vienne tout gâcher, et là on peut dire que les
gens de Marvel se sont pris une nuée de viking dans la tronche, le problème
c'est que c'est le spectateur qui morfle...
Le tout commence pourtant de manière plutôt sympathique avec un générique
joliment monté mais bien vite le pot aux roses est découvert : l'histoire
est redondante avec celle du 2, tuant ainsi tout effet de surprise. Un effet
qui même sans ça aurait été purement illusoire tant l'histoire est cousu de fil
blanc. Ajoutons à cela que les scènes les plus improbables se succèdent :
ah tient comme par hasard ces gentils fermiers avaient un fils qui avait
exactement ma taille (c'est bien connu les fils de fermiers sont tous gaulés
comme Logan, non pas la voiture...), voilà qui est bien pratique, et puis dans
une scène je sors du bâtiment avec le dit blouson, et je rerentre 30 secondes
après sans le blouson, histoire de bien montrer que j'ai fais ma muscu ce
matin. Habile transition pour vous parler de l'attitude agaçante de vouloir
transformer tous les deux plans Wolverine en gravure de mode : hum là je
suis torse nu, là je tombe tout nu dans l'eau, là je pose avec l'air méchant,
là je fais de la pub pour du dentifrice, là pour Jean Louis David...Pas la
peine d'adapter Devil May Cry en film, c'est déjà fait avec Wolverine ! La
"poseur attitude" à tout bout de champ a l'effet inverse de celui escompté, au
lieu d'être classe on nage dans le ridicule. Pour finir en beauté ajoutons que
80% des personnages ne servent strictement à rien...Imaginez lors de la réunion
de travail : "Bon là les cocos on a 5min pour faire la transition entre
ces deux scènes, qu'est ce qu'on peut faire ?....(Silence du a une forte
activité neuronale)...Okay les gars j'ai trouvé ! On va ajouter Gambit !"
"Super Phil, le département marketing sera content cela fera une figurine de
plus à vendre !"). Pour vous achever d'un coup de griffes les siennes ont la
palme de l'effet spécial qui a le plus régressé dans le temps : leur rendu
était infiniment plus classe et réaliste dans le film de Singer. Voilà, je
crois qu'on avait pas vu ça depuis Elektra, c'est dire... Plus jamais ça
!
Star Trek
La où Wolverine se crache, Star Trek décolle, se téléporte même vers les
sommets, l'infini et l'au-delà de la réussite cinématographique. Pouvant plaire
aussi bien aux trekkies qu'aux profanes, J.J Abrams signe là un film emballant
qui retrouve l'alchimie aventure/humour/action/émotion qui caractérisait les
premiers Star Wars. A voir absolument !
OSS 117 Rio ne répond plus
On va la jouer courte, ce nouvel OSS reprend l'esprit, l'humour du premier et
le rejoint donc au niveau de la qualité. Sans surprise si vous avez apprécié le
premier vous aimerez le second.
Millénium
Le succès des romans de Stieg Larsson, qui étant mort de craint personne, n'est
plus à démontrer : regardez autour de vous dans le métro ou le RER, il y a
forcément un voyageur avec un des volumes de la trilogie. Le succès littéraire
entraine comme souvent une adaptation cinématographique, et notre chance est
que celle-ci se passe de la bienveillance d'Hollywood et que les gens aux
manettes de ce film sont super respectueux de l'œuvre originale ! Ainsi à
part deux trois scènes chronologiquement déplacées et un recentrage de
l'histoire sur les protagonistes "Super Bloomkvist" et "Wasp" tout est très
fidèle au bouquin. L'impact est tout de même moins fort qu'à la lecture car il
y a eu beaucoup d'écrémage dans le développement des personnages par exemple,
il faut faire tenir 600 pages dans 2h30 de film ! Mais force est de
constater qu'ils s'y sont pris de la manière qu'il fallait. Notez enfin que le
casting est très juste, hormis qu'on les imaginait quand même moins laids...On
est vraiment trop habitués aux Hollywoodismes !
Anges et Démons
Voilà je crois qu'il fallait mettre une photo de Ron Howard car c'est un peu
"Le" roux célèbre, même David Caruso fait figure d'inconnu à côté. Il doit sa
célébrité à son rôle de composition de Richie dans Happy Days et aux quelques
films et oscars qu'il a remporté de-ci de-là. Sinon son Da Vinci Code,
adaptation du très polémique (ado) roman de Dan Brown, a été unanimement été
salué par la critique comme un film passable, mais le succès publique lui a
permis de remettre les couverts avec la suite "Anges et Démons". Bon
contrairement à Millénium que j'ai dévoré je n'ai lu ni vu Da Vinci
Antibrouillard, ni lu Langes et petits Démons : comment bien éduquer vos
enfants ; pourtant je suis allé le voir et ma foi (ahahah ma foi trop
drôle, vous avez compris !? Ahem pardon...) il est plutôt pas mal. Bon
l'histoire est complètement capilotractée mais le film emporte surtout
l'adhésion grâce à son rythme très soutenu qui fait oublier la longueur du
métrage qui finalement ressort comme un agréable thriller.
La nuit au musée 2
Même sanction que pour OSS 117 : si vous avez aimé le premier vous aimerez
celui-ci. Le début a un peu de mal à se lancer mais quand c'est parti c'est
parti ! un peu dans tous les sens d'ailleurs, mais le plaisir est là.
Alain Chabat est bien présent mais n'apporte rien, ce ne sera pas encore
Napoléon vu par les Nuls...
Allez on se retrouve très vite pour...papam pam papam...papam pam
papam...papam pam papam !
Images en provenance d'allociné