L'âge de glace 3 ! Harry Potter 6 !!! Public Enemies...1

Age de glace 3

De retour après une petite trêve estivale on attaque avec les blockbusters de nos vacances, vous les avez peut-être déjà vu mais le délai vidéo étant passé à 4 mois un deuxième avis ne peut pas faire de mal ;-) On commence donc cette fois-ci avec L'âge de glace troisième du nom, Hairy Ploteur et Public Enemies, et si on ne se perd pas dans une boucle spatiotemporelle GI-Joe, Là haut et L'attaque du metro 123 suivront sous peu.

L'âge de glace 3
Des trois plus grosses fabriques de dessins animés en CGI l'équipe de Chris Wedge (Blue Sky Studios, filiale de la 20th century Fox) fait sans doute figure de petit poucet face aux mammouths Pixar et Dreamworks. Pourtant au niveau qualitatif ils ont prouvé qu'ils avaient une démarche plus proche de celle de l'intouchable Pixar que du trop mercantile Dreamworks. Après un Horton réussi les revoilà avec un Ice Age...3 déjà. On pourra donc certes critiquer le manque de renouvellement du studio (encore un ice age ! Pourquoi pas un robot 2 ?), mais là où un Shrek s'épuise sérieusement avec le temps (et ça ne partait déjà pas très haut) la bande à Scrat, elle, se bonifie, comme un grand cru. S'il n'est pas un chef d'œuvre d'originalité le film est en revanche réellement drôle et les rares nouveaux personnages (la belette à laquelle l'excellent Simon Pegg prête sa voix) sont suffisamment forts pour apporter quelque chose à l'histoire. Au niveau technique certains passages fades succèdent à de véritables morceaux de bravouritude (tiens, pourquoi bravouritude est souligné en rouge dans mon traitement de texte ?), on remarquera en particulier le travail sur le rendu de l'eau, de la lumière, de la fourrure et dans le meilleur des cas des 3 en même temps. La mise en scène n'est pas à la traine avec par exemple cette impressionnante descente en luge avec (et sur) des œufs qui profite à merveille de la liberté permise par la 3D. Vous l'aurez donc compris mon avis rejoint l'énorme succès du film qui est bien parti pour être un des plus gros vendeur de tickets de l'année !

HP 6

Harry Potter VI
David Yates à qui on doit déjà Happy Rotter Vé et qui est dors et déjà au travail sur Hachy Poser Vihi et Vihihi (et oui le dernier volume se traduira en 2 films) nous livre ici un Hewlett-Packard Vi de belle facture quoi qu'un peu bancal, justement à cause de la nécessité de compresser des centaines de pages dans "seulement" 2h30 de film, mais aussi par son manque d'action, celle qui aurait du atténuer la sensation de coupe au niveau du récit. Visuellement par contre c'est grandiose, une étape a été franchie depuis le Vé, pourtant déjà très bon. Il gagne indiscutablement à être vu en Imax. On pourra juste reprocher une utilisation un peu abusive des filtres colorés (brun en particulier). Ce qu'il manque encore à Yates c'est la capacité de susciter l'émotion face à la mort, s'il se gaufre moins ici que dans le Vé il se prend encore ici bien les pieds dans le tapis. Néanmoins le tout donne envie de voir la suite et c'est déjà pas mal !

Public Enemies

Public Enemies
Michael Mann, quoi qu'il fasse, on sait qu'il faut le suivre de près. Les brillants Heat et Révélations sont toujours aujourd'hui des sommets dans leurs genres. Si j'avais fait l'impasse sur Collateral je n'avais pas manqué Miami Vice qui s'était malheureusement révélé être soporifique. Ce n'est pas le cas de son Public Enemies qui est plutôt prenant même s'il lui manque un peu de "liant" : on a une approche un peu trop "gros grain" du récit qui ne s'attarde que superficiellement sur la psychologie des personnages et à celle de l'époque qui les entoure. On apprend par exemple que le personnage incarné par Christian Bale se suicide quelques années après les évènements décris mais il nous est difficile de comprendre pourquoi. Cela n'empêche pas le film d'être plaisant mais il n'atteint pas le degré de perfection qu'on est en droit d'attendre d'un film de Mann. En dehors de cela la reconstitution historique est grandiose (mention spéciale pour les costumes) et les acteurs au diapason (difficile de croire qu'entre Depp, Bale et Cotillard seule cette dernière a eu un Oscar...). Mann est toujours aussi efficace dans les scènes de fusillades, efficacité sans doute due a un énorme travail sur le son, par contre il ne décroche plus de sa caméra numérique avec ce que ça implique de bons et mauvais côtés...Au top, les couleurs et la définition des scènes diurnes : cela faisait bien longtemps qu'on avait pas vu un tel piqué au cinéma ! Au rang des moins les scènes nocturnes sont toujours trop bruitées et surtout il y a cette fausse impression de fluidité qui donne l'impression que le film a été tourné au caméscope. Ce n'est pas agréable à voir et les mouvements deviennent aussi flous que sur un mauvais écran LCD, on est loin d'une sensation de naturel. De plus la caméra numérique, plus souple de manipulation que la traditionnelle argentique, entraine certains débordements : presque tout le film est filmé en grand angle et en gros plan, ce qui a une fâcheuse tendance a devenir oppressant et surtout ne nous permet pas de profiter à fond des décors. Certains diront que cela permet de mieux apprécier le jeu des acteurs, pour ma part je trouve ça complétement faux car un bon acteur se caractérise pas seulement à sa manière de remuer les sourcils ou de pleurer mais également à sa gestuelle et à sa manière d'occuper l'espace (Johnny Depp étant en plus un maître en la matière). Beaucoup de critiques donc, mais on est quand même plusieurs crans au dessus de Miami Vice.

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