Un film politique mais drôle, un film d'horreur mais drôle, un film de je sais pas trop mais drôle, et une comédie musicale gore mais drôle aussi.

Enfin drôles c'est un peu exagéré, disons que certaines scènes de ces différents films peuvent faire rire, chacun à leur manière. Et vous seriez sans doute d'accord si vous saviez de quoi je parle, alors pour nous pas vous laisser dans l'ignorance parlons-en de ce pas !

La guerre selon Charlie Wilson:
Charlie Wilson

Aaah... nos amis les américains sont vraiment des gens formidaux (si si c'est comme ça qu'on dit). Figurez vous qu'ils ont aidé les afghans à bouter les méchants communistes hors de chez eux en leur finançant des armes et les formant à leur utilisation. Et bien sûr tout cela pour éviter à de nombreux petits enfants de finir unijambistes à cause d'une grenade déguisée en ours en peluche. Voilà ca c'est le dialogue officiel, celui que nous fait d'ailleurs passé le film. Par contre ils omettent complétement de dire que le sol afghan est riche en pétrole et en pierres précieuses, et que accessoirement ça aurait aussi pu être une très bonne raison d'aller bouter du Russe. D'ailleurs pour quelle raison les Russes auraient-ils investis autant de temps dans cette guerre sinon pour celle là ? Enfin bref passons, le film revendique clairement son côté "proud to be american !", même si la fin assez critique attenue un peu cette sensation, mais il vaut surtout pour le jeu de ses acteurs et son humour bien senti. Sympathique !

La chambre 1408:
1408

La chambre 1408 est un film adapté d'un roman de Stephen King, on reconnait d'ailleurs tout de suite le style et l'ambiance du maître de l'horreur. Même si le film n'est pas d'une folle originalité, il est réalisé et interprété avec soin et propose quelques scènes amusantes. Bien que je ne le recommanderais pas à nos chères têtes blondes, le film n'est pas traité comme un pur film d'horreur et pourra donc être apprécié par les non aficionados du genre. Voilà c'est tout... Noooon ce n'est pas le syndrome de la page blanche, c'est juste que rajouter quelque chose de plus serait parfaitement inutile, un peu comme la phrase que vous êtes entrain de lire.

No Country for Old Men:
No country for old men

En lice pour tout plein d'oscars, le nouveau film des frères coen est brutal, sec, dépourvu de toute musique ou presque, muni d'un humour très noir, violent et lent voire trop lent sur la fin. Franchement ça n'a rien de renversant mais c'est suffisament bien fait pour susciter l'attention, même si la fin un peu trop psycholgique et elliptique pourra decevoir. Why not ? Oui j'ai encore fait court, mais vous savez ce qu'on dit, plus c'est court et plus c'est ...heu...court voilà, mais si vous avez des questions n'hésitez pas.

Sweeney Todd:
sweeney_todd

Tim Burton revient avec de nouveau en tête d'affiche Johnny Depp. On est ici à l'opposé d'un No country for old men puisqu'on a sous les yeux une comédie musicale, mais là où les deux films se rapprochent le plus c'est dans leur violence et leur sadisme. Bien sûr Tim Burton a des choix esthétiques bien éloignés de ceux des frères coen, et son cinéma, même s'il est souvent porté sur le morbide, est rarement gore pour autant. Avec Sweeney Todd il s'est rattrapé pour plusieurs films vu que l'hemoglobine y est versée plus rapidement d'une pinte d'un beertender. Le film jouit des qualités esthétiques habituelles de son réalisateur, mais ce qui pêche vraiment c'est le matériau de base du film, la comédie musicale : les chansons font vraiment très "comédie musicale", limites caricaturales, elles se répètent assez souvent et ne dégagent, au final pas, grand chose. Le reste étant de très bonne facture on passe un bon moment, mais on est loin de la grande réussite annoncée par certains.

credit photo rue89.com et dvdrama.com

Commentaires

1. Le mardi 29 janvier 2008, 11:45 par Pinou

Encore une critique au poil mon cher cricri.
A quand la critique de Into the jungle ???
Puss och kram comme on dit au pays du krisprolls

2. Le mardi 29 janvier 2008, 19:04 par Christophe

Merci chef ;)

Si j'en crois l'imdb, qui se veut tout de même une référence, Into the Jungle est un film en noir et blanc sorti en 1912 avec Tom Moore dans le role de Ralph...N'ayant pas encore mon diplôme de spéléologie cinématographique, je n'ai pas pu voir ce film, ce que tu as du faire sinon tu ne m'en parlerais pas, car je n'ose concevoir que quelqu'un de ta qualité ait pu confondre  ce film avec le dernier long métrage de Sean Penn, Into the Wild ;)

3. Le mercredi 30 janvier 2008, 11:15 par Pinou

Effectivement mon cher cricri je ne pouvais pas confondre avec cette oeuvre.

J'ai l'impression que la qualité de mes blagues suivent la progression du bénéfice de la SG.

Je vois d'ici le titre de l'article : Into the Wild wild west ? Into the Wild Dysney, Into the Danny Wild...

Enfin ce ne sont que des propositions