Tout vient à point à qui sait attendre...

Heu oui alors voilà on a pas pu vous proposez de super beau article parce qu'on avait piscine. Voilà voilà. Bon à part ça je suis sûr que vous vous demandez ce que vous allez bien pouvoir acheter comme Blu ray dans les mois qui viennent alors voilà de quoi satisfaire votre curiosité ;)

Burn After Reading

Burn after Reading

Commençons par le côté "famille tuyau de poil" du film : Joel et Ethan Coen réalisent le film, joue dedans France McDormand qui est l'épouse de Joel, également Georges What Else ? Clooney qui a déjà été dirigé par les frangins dans O'Brother et Incroyable Cruauté, il a déjà joué avec Brad Pitt dans plein de films, mlais également avec Tilda Swinton, aussi à l'affiche, dans Michael Clayton. Reste John Malkovitch, qui n'a lui apparemment pas de lien direct de parenté avec la petite troupe, enfin jusqu'à maintenant.
BAR (l'or en ?) est le premier film des Coen depuis l'oscarisé No Country for Old Men. Pur produit des frères Coen, le film s'installe parfaitement dans le prolongement de leur cinématographie avec comme traits particuliers :

  • des personnages hauts en couleur
  • des situations rocambolesques provoquées par les dits personnages hauts en couleur
  • une histoire un peu prétexte à une galerie de personne hauts en couleur dans des situations rocambolesques
  • une fin de l'histoire un peu prétexte à une galerie....rocambolesques, qui nous laisse sur notre faim et (c'est un avis personnel) un peu stérile.


Néanmoins on ne peut pas leur reprocher la parfaite construction scénaristique des évènements et un indéniable talent pour la mise en image, il y a de toute évidence une patte "Coen" qui s'exprime tout aussi bien dans le récit que dans l'image que dans le récit par l'image. Alors si j'use et abuse des formules lourdes (de sens !) c'est pour montrer l'évident soin apporté par les Brothers à la construction de leur film. En même temps on pourra leur reprocher de toujours faire un peu la même chose...Un autre cas de l'école "je recycle les mêmes recettes" est le réalisateur de Ghost in the Shell 1 & 2, Mamoru Oshii, qui arrive à pondre des films, excellents au demeurant, tous basés sur le même schéma ! Il ne s'en cache d'ailleurs pas...Pour en revenir à BAR il est évident que si vous aimez le cinéma des frères Coen vous aimerez ce film, que si GC et BP (oui je suis pas payé au nombre de signes :P) sont vos idoles vous aimerez ce film et que si vous aimez les pièces de boulevard où les situations les plus abracadabrantes se succèdent pendant près de 2 heures vous aimerez ce film. Oui j'ai laissé mon dictionnaire des synonymes dans mon autre pantalon. Malgré tout cela le film ne fera forcément mouche auprès de tous les publics, on peut ne pas adhérer à la formule pelliculesque des frangins, et les plus jeunes seront sans doute choqués par certaines scènes violentes ou salaces.

Largo Winch
Largo Winch

Après avoir envahi les linéaires des libraires et la petite lucarne, la célèbre série Largo Winch, sans doute l'oeuvre la plus connue de Van Hamme après XVIII s'attaque maintenant au grand écran. Ce n'est déjà pas une mince affaire en soi, LW est une série populaire et les fans sont nombreux à attendre de pied ferme toutes les déclinaisons de celle-ci, mais en plus on sait de longue date que c'est l'acteur/comique Tomer Sisley qui interprétera le rôle principal, autrement dit le type avec une coupe rasta improbable qui donnait la réplique à Sandrine Ferrer dans Studio Sud, la série que tout le monde aurait voulu oublier, mais qui comme Hélène et les garçons hante nos mémoires à jamais...Brrrr...Alors évidemment après la version télévisuelle incarnée par le musculeux et bellâtre Paolo Seganti le choc est rude. Aussi il semble assez évident que la réussite du film tiendra essentiellement dans les capacités du stand-uper à prendre possession du rôle...
La projection commence...et il ne faut pas longtemps pour que le doute s'évapore comme les restes d'une pluie d'été sur des galets méditerranéens. Le plus gros mérite de Tomer est de se faire oublier, jouant beaucoup de ses qualités linguistiques et multiéthniques pour se fondre dans ce tumultueux personnage. Maintenant que cette première étape est digérée le reste du film fait dans le classique mais efficace, les différents retournements de situation ne prendront que sur les plus crédules d'entre nous, et s'il manque encore un peu d'envergure pour atteindre le rendu d'un James Bond on ne peut pas bouder notre plaisir devant cette production française qui se défend bien à tous les points de vue.

Le jour où la terre s'arrêta
 le jour où la terre s'arrêta

Attention ce film est un remake.
Attention ce film contient des messages à caractères écologistes particulièrement énervants si voir le visage de Nicolas Hulot vous donne envie d'attacher une corde à votre cou.
Attention ce film ressort des tas de clichés et de déjà vus sur l'apparition des E.T sur Terre.
Attention malgré tout cela vous êtes susceptibles d'aimer ce film, sans trop savoir pourquoi, mais pour vous mettre sur la piste Jennifer Connelly (mesdames, remplacez ce nom par Keanu Reeves, l'effet sera le même) est une de ces raisons.
Attention ce film est une énigme car avec son scénario usé, son manque d'action et ses personnages stéréotypés vous allez quand même vous laisser prendre...Etrange...

Twilight
twilight

Twilight est un peu un spin off de Buffy, la tueuse de vampires en string (non pas les vampires pfuu), dans un univers parallèle où elle n'aurait pas de pouvoir, ne tuerait pas de vampire et ne pourrait jamais concrétiser avec son petit copain aux dents longues. Ca s'est pour schématiser, en pratique on a le droit à 1h30 de drame romantique ou un vampire se demande s'il peut embrasser ou non son déjeuner sous peine de l'avaler d'un coup...
Pour vous mettre en situation essayez de vous imaginer éperdument amoureux d'un poulet frit, et quand je parle d'Amour c'est avec un grand A, si le mariage avec un poulet autre que ceux de la maréchaussée était possible vous franchiriez illico le pas. Donc disais-je vous tombez raide dingue d'un poulet frit, vous n'avez qu'une envie c'est de le prendre dans vos bras, de lui faire des calins, de lui roulez tendrement des pelles, mais vous avez peur que dans l'élan de votre passion vous ne dévoreriez votre compagnon à plumes. Voilà, Twilight c'est pareil sauf que la nourriture des vampires est une adolescente blaffarde. Ah si pendant les 30 dernières minutes ont a le droit à un peu d'action, mais comment dire...on a rarement vu des scènes aussi grotesques...n'importe quel épisode de « la tueuse » ou de son spin off angélique est plus convaincant, pourtant ils ont une approche esthétique beaucoup plus comic book...Enfin terminons ces reproches en citant les effets spéciaux absolument nullissimes, et c'est peu de le dire. Ok ils n'avaient pas le budget du siècle, mais quand même, quand on pense à ce qu'ils arrivent à faire dans un épisode de Smallville par exemple on est en droit de s'interroger.
Mais ne partez pas tout de suite ! Le film n'est pas dénué de qualités, c'est par exemple pas trop mal réalisé dès qu'on sort des séquences à SFX et qu'on oublie la photo un peu too much unichrome de chez whiteman ; par exemple on retiendra ce plan dans la salle de cours ou les ailes d'un hibou empaillé vient discrètement donner des ailes d'ange au héros buveur d'hémoglobine. L'histoire d'amour impossible mais presque se suit agréablement, même si on dépasse rarement le cadre de la sitcom. Et le personnage du père a le droit à lui seul à une ou deux scènes bientôt cultes.
Donc pour résumer vous aimez Buffy, les grandes histoires d'amour et la musique d'jeuns type Muse ce film à toutes les chances de vous plaire. Pour les autres pourquoi pas mais il faut réussir à se déconnecter du cadre cinéma pour se dire qu'on passe un bon moment devant un épisode un peu plus long d'une série fantastique.

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