Pendant le Carême, le jeûne rend beau !

Ok je m'avoue vaincu, comment faire aussi bien que Into the Dany Wild, j'aurais pu faire un Into the Oscar Wild mais à quoi bon, j'étais battu. Alors je me suis rabattu sur John Rambo qui est notre deuxième critique du jour.

 into the wild

Into the wild est le dernier film de Sean Penn qui raconte l'histoire vraie de Christopher McCandless, un type fraichement diplômé qui considère que les relations humaines et la société ne sont basées que sur des valeurs superficielles ou monétaires qui ne sont pas les siennes. Alors il décide de partir en vadrouille sans argent avec pour but ultime de trouver le bonheur en se rapprochant de la nature. Ce n'est qu'au bout de son long voyage qu'il aura enfin la révélation. Se voyage presque initiatique est justement l'attraction principale du film qui se présente comme un assez classique Road Movie où la beauté des paysages vaut bien les plus belles pages de National Geographic. On aura évidemment le droit à une galerie de personnages hauts en couleur qui feront évoluer les idées et la personnalité du personnage principal dans sa quête du bonheur. Un film pour les amateurs de grands espaces.

John Rambo
Après Rocky, Stallone revient de nouveau à ces anciens amours avec John Rambo, le 4ème opus de la célèbre série qui a fait sa gloire. Le film ne fait qu'une heure trente, mais Sly, qui est aussi derrière la caméra, a bien compris qu'il était inutile de se perdre dans une longue présentation d'un personnage que tout le monde le connait, et qu'il fallait mieux une quasi absence de scénario qu'une histoire complètement capilotractée. Le synopsis reprend grosso modo celui du 2ème épisode, en encore plus simple sans doute, et permet au récit de se concentrer sur son message : la guerre c'est mal. Le film accumule les morceaux de boucherie comme rarement, les membres sont arrachés, les têtes volent, les scènes de viols et autres atrocités se succèdent. Sylvester s'est écarté au maximum de la violence d'opérette du cinéma hollywoodien, celui ou les gens meurent sans saigner, un cinéma qui lui a tout donné mais qui lui a aussi tout repris. En signant ce film barbare il fait donc un immense pied de nez aux grands studios. Ce John Rambo est donc à la fois un film d'auteur, un très efficace film d'action (SS, en progrès depuis Rocky Balboa, sait où placer sa caméra, et le montage est très bon), un film bourré de clichés et pourtant une puissante dénonciation des méfaits de la guerre. Pour tous ces paradoxes nous vous le recommandons très chaudement !

Commentaires

1. Le dimanche 10 février 2008, 13:13 par Pinou

Et le in to the wild disney ?
Un peu de déception tout de même :)

2. Le samedi 16 février 2008, 16:19 par Christophe

Non pas de déception, si mon impression semble mitigée c'est que le film pousse à avoir une telle vision de la vie de son personnage principal, et je ne peux pas en dire plus sous peine de spoiler. Les fans de road movies, et des longues introspections qui les accompagnent, ne peuvent rêver meilleur film en tout cas.

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