lundi 25 mai 2009

La musique contrôle les moeurs

Une fois n'est pas Charle Elie Coutume, nous allons faire une petite page musicale qui sera suivie rapidement j'espère dans la semaine d'une grosse page ciné, car il y a plein de films dont nous devons vous parler !

Controlling Crowds

Petit rappel des faits : après avoir assuré une deuxième première partie de Muse au parc des Princes plutôt réjouissante, entre découverte euphorisante par l'incompréhension relative des circonstantes atténuantes (mais pas le plaisir), et l'exaltation du cathartisme du moment, il nous fallait suivre ce groupe du coin de l'oeil, chose faite par l'achat de leur dernier opus de studio en date, Lights, et son hypnotisant titre éponyme (de plus de 18 minutes). Nous continuons aujourd'hui le suivi qualité du groupe en déposant nos cellules ciliées sur ce dernier album intitulé Controlling Crowds, ce qu'on pourrait traduire en français par "Regardez la télévision !" (le principe est le même en tout cas :P).
Que vaut donc cet ultime avatar musical du collectif ? Et bien c'est du tout bon ! L'album offre une belle unité, c'est un tout, un ensemble cohérent, ce qui est une très bonne chose car cela donne une âme au disque, ça vous implique dans l'écoute, vous raconte quelque chose, on n'est pas passif comme lors de l'audition du dernier best of des meilleurs chansons de l'été 85 du camping des Pensées Fleuries, non, ici c'est du construit, du narratif, du voyage en ondes sinusoïdales de fréquence et d'amplitude variables.
Sans tomber dans les délicieux excès de Lights la plupart des morceaux sont relativement long, le premier dépassant tout de même les 10 minutes. Le morceau "single", Bullets, est lui tout aussi addictif qu'il semble être pessimiste, et le reste s'enchaine avec un tel naturel que le CD reste dans le lecteur sans qu'on trouve la force de changer de galette. Ah si on doit se lever à un moment pour enfourner le deuxième CD contenant 4 bonus tracks elles aussi de très bonne facture ! Pour le style c'est de l'Archive, avec quelques morceaux plus rap, hip hop, ou assimilé, apparemment un retour aux sources pour eux d'après ce qu'on peut lire sur le groupe (n'ayant pu écouté les albums antérieurs du groupe...). La prise de son n'est pas trop mal, moins sale que celle de lights, et sans doute moins compressée (je n'ai pas vérifié, je dis ça à l'oreille), ce qui fait qu'on peut agréablement pousser le son vers des niveaux conséquents sans avoir une subite envie de faire une joint venture entre nos oreilles et la société Quies.

Malaysia

Comme vous pouvez le voir sur cette ignoble photo ci-dessus Jamiroquai était en concert en Malaisie à l'occasion du grand prix de Formule 1, il y a de ça un petit moment, je sais je sais mais bon, vieille motarde que jamais comme on dit à Dijon, et du coup on a un peu d'info sur le prochain album qui sortira bien un jour :
Jay Kay aurait donc déclaré que le nouvel album verrait le retour des cuivres et avec lui le son jamiroquai des débuts. Mais il a également insisté sur le fait que beaucoup de fans aimaient le son des derniers albums et qu'ils ne seraient pas oubliés en cours de route : s'ils arrivent à concilier la verve de Too Young To Die, la gymnastique musicale de Virtual Insanity, le côté bondissant de Canned Heat, la "technoïcitude" de You give me something avec la vitesse électrisante de Give hate a chance, on risque bien d'assister au plus grand chef d'oeuvre que le groupe n'ait jamais enfanté. Ou à la plus belle bouse, qui sait ?

lundi 15 décembre 2008

Noël en musique !

On va faire un rapide petit tour d'horizon musical, avec des musiques pas forcément liées à l'actualité mais qui je pense ont un grand intérêt pour vos cellules ciliées !

Video games live

Tout d'abord le 18 Décembre prochain aura lieu le Video Games Live à Paris (Porte Maillot). C'est un événement qui conjugue musique classique et thèmes provenant des grands classiques du vidéoludisme. Ah cette sensation lorsque que le thème d'ouverture de Zelda approche...Tout simplement grisant ! Cela est orchestré par le grand Tommy Tallarico qui souvenez vous avait composé les musiques d'Earthworm Jim sur SuperNES et Megadrive, avec en particulier le deuxième niveau qui était basé sur Une Nuit sur le Mont Chauve de Modeste Moussorgski, morceau lui même rendu célèbre grâce entre autre au premier Fantasia de Disney.

jamiroquai

Deuxième annonce d'importance mais moins proche de nous dans le continuum espace temps, la sortie du prochain album de Jamiroquai qui de plus en plus semble se diriger vers le milieu de l'année prochaine, avec une tournée qui suivrait. Évidement vu l'importance de l'album on vous en reparle dès qu'on a des news

Passons maintenant aux choses qui fâchent :
D'abord le dernier album de Dido, que vous pouvez écouter et qui est juste...

Safe trip home

...barbant. Encore plus vite écouté qu'oublié, on est très loin des sons entêtants de Here with me par exemple.

The Cole Porter Mix

En parlant de trucs barbants le dernier album de Patricia Barber se pose quand même là. Idéal en cas d'insomnie il s'avère vite aussi prenant qu'un épisode de Derrick (RIP) passé au ralenti. Son précédent Opus Mythologies n'étant pas non plus une grande réussite, mais il avait le mérite d'être plutôt original. Rien à faire ici, non seulement c'est classique, mais en plus on s'e...nnuie. Si vous voulez découvrir Patricia Barber plongez vous plutôt dans Café Blues.

paranoïds

Parlons maintenant si vous le voulez bien de choses qui ne fâchent pas. Alors comme ces demoiselles nous ont un peu laissé sur notre faim on va passer à quelque chose d'un peu plus velu au niveau du torse :D D'abord faisons un petit tour du côté de chez Black Sabbath avec l'album Paranoïd. Black Sabbath qui sont pour beaucoup les inventeurs du Metal, accouchaient ici de leur deuxième album qui, bien qu'accusant 38 ans aujourd'hui, est tout simplement indémodable. Si vous en voulez la preuve le récent film Iron Man utilise pour son générique de fin et pour sa bande annonce le titre éponyme du groupe (bien que celui-ci n'ait probablement aucun rapport avec le Comic) : des riffs aussi simples (signature de Black Sabbath) et aussi puissants ça ne peut de toute manière pas mourir. Rendez vous en compte par vous même en jetant une petite oreille par ici

Fear of a blank Planet

Passons maintenant au rock progressif avec Porcupine Tree (littéralement l'arbre porc-épic) et un album sorti l'année dernière : Fear of a Blank Planet. Huum y'a bon ! Bien que pas encore au niveau des Floyds les PT nous assènent de violents coups de tambours, s'évanouissent dans le lyrisme et repartent de plus belle dans un inarrêtable élan rythmique. Ils poussent le vice jusqu'à nous proposer un morceau de plus de 17 min, Anesthetize, chose absolument anti commerciale mais parfaitement délectable :) Il ne restera peut-être pas autant dans les annales que Lights d'Archive, mais ce genre de délire est encore trop rare aujourd'hui pour bouder notre plaisir ! J'en profite pour vous donner l'adresse de Progressia.net, un site assez complet sur ce style musical !

The Acolyts

Enfin terminons de parcourir le paysage musical mondial en nous arrêtant sur The Acolyts, qui est, je vous l'annonce, le futur grand groupe de la scène Metal indépendante qui dominera les charts dans les années à venir. Et qui à terme dominera le monde tout court ! Pour l'instant pas aussi renommés que les Frogmarch dont nous vous parlions il y a peu, il ne fait aucun doute qu'avec des titres aussi puissant que l'Anus Artificiel, un morceau incroyablement mature pour un groupe aussi jeune, ils déchaîneront bientôt les foules. En tout cas nous on y croit ! Insanity, Darkness & Metal

jeudi 10 avril 2008

Machine Ultime Satisfaction Immédiate Qualité Usage Eprouvée

Bon, le temps que vous saisissiez le titre de cette news musicale j'ai le temps d'aller boire un verre d'eau...Vous avez trouvé ? Quoi pas encore ? Pas grave je vais prendre un deuxième verre d'eau...Maintenant, et que vous ayez trouvé où pas, je vais de nouveau devoir m'absenter, vous comprenez, après deux grands verres d'eau...

Jamiroquai

Bon alors allons-y ! Déjà grande nouvelle d'une importance capitale Jamiroquai est officiellement en studio pour enregistrer leur nouvel album. Combien de temps cela va prendre je ne peux pas vous dire, mais à mon avis il faudra beaucoup de verre d'eau avant qu'ils arrivent au bout !

nudecontinuum
Parmi les nouveaux petits groupes qui va falloir suivre dans les mois voire les années à venir on remarquera l'Australien Nude Continuum qui a au moins trois qualité : déjà il est formé par deux grands fans de Jamiroquai ! Ensuite le nom du groupe est absolument baboulifiant (nude continuum ça ne veut pas dire grand chose mais ça en jette non ?), et enfin en tant que fans du Jamiroson ils font de la bonne musique bien groovie, sauce acid jazz, comme vous aimez forcément si vous lisez ces lignes. Pour tout dire Derrick McKenzie, LE batteur de Jamiroquai, participe à deux morceaux de leur premiers albums, c'est dire si c'est engageant ! Pour les découvrir c'est ici que ça se passe, et pour leur poser directement des questions rendez-vous sur le Jamirotalk, alias Ze big forum sur jamiroquai.

frogmarch Parce qu'en France aussi on sait faire du bon gros son, portons maintenant un regard et des oreilles attentifs sur Frogmarch, un groupe de Métal bien de chez nous et de très très bonne qualité (j'ai la chance posséder leur premier album !). Pour les spécialistes du genre sachez qu'ils se disent influencés par Mettalica et surtout Pantera...oui on a clairement vu pire comme référence. En plus si je vous dis que leur site web propose un tas de visuels magnifiques, un live à télécharger, et plein d'autres trucs aussi sympas qu'un verre d'eau après un semi-marathon, vous comprendrez vite qu'il ne faut pas passer à côté de ce groupe !

Juno

Passons aux critiques à proprement parler avec tout d'abord la BO de Juno. Pour faire simple si vous avez aimé le film vous ne pourrez que succomber à la musique, faite d'une succession de ballades, de comptines, de chanson du terroir (américain). Il se dégage de l'écoute un sentiment étrange de désuétude, de nostalgie et de bien être. Les paroles sont toutes en anglais mais très simples à comprendre, à mon avis les profs d'anglais officiant dans les classes primaires vont trouvés avec ce CD de la matière première (sans doute plus qu'avec l'album de frogmarch, lui aussi dans la langue de Shakespeare). Y'a bon !

Muse HAARP

Attaquons maintenant le combo CD+DVD HAARP de Muse, retranscrivant un de leur plus gros concerts de leur dernière tournée triomphale. C'est un des concerts donnés à Wembley qui a été choisi et...c'est bien dommage, le concert parisien du Parc des Princes, dont nous vous avions fait l'écho, était bien meilleur ! Bon ok c'était 4/5 jours après mais bon voilà, il fallait que ce soit dit ! Donc nous nous retrouvons face à un CD exceptionnel (oui à Paris c'était super exceptionnel, et toc !), un achat indispensable à tous les amateurs du groupe, et même aux autres !

mardi 29 janvier 2008

Un thème pour plusieurs thèmes : écoute comparative

Aujourd'hui nous allons aborder un nouveau concept sur Jamiroquai.fr, l'écoute comparative de deux morceaux d'artistes différents mais traitant le même sujet. Oui ok ce n'est pas forcément très clair comme concept, aussi attaquons notre première étude de cas, vous allez voir que c'est en fait très simple.

Comme il faut commencer par le commencement nous allons avoir aujourd'hui comme thème "La Genèse". Pour en savoir sur la Genèse cliquez sur le lien, mon but n'est pas de discuter théologie ;).

La Genèse est une source d'inspiration pour de nombreux artistes de tous les âges et de toutes les époques, et j'ai choisi les deux morceaux qui vont être détaillés maintenant seulement parce qu'ils tournent en boucle sur ma platine. Nous avons donc en présence à ma gauche Genesis Ch1. v.32 du Alan Parsons Project, sorti en 1977 et tiré de l'album I Robot, I robot et Genesis de Justice tiré de leur premier album sorti cette année soit 30 ans après notre premier morceau !Justice

L'album d'Alan Parsons est une sorte d'adaptation musicale du livre d'Isaac Asimov (également adapté en film avec Will Smith, la musique du film étant composée par Marco Beltrami), qui raconte grosso modo l'arrivée des robots capablent de penser. Ce qui est interessant ici c'est que bien qu'on puisse imaginer la génèse comme un commencement c'est en fait le dernier morceau de l'album (tout du moins dans sa version originale) ! De plus dans le premier chapitre il n'y a que 31 parties, cette 32ème marquerait donc la fin d'une ère et le début d'une nouvelle, à moins que la génèse telle que nous la concevons soit incomplète et ne le sera réellement que lorsque les robots auront pris le pas sur l'homme...Intéressante reflexion n'est ce pas ?
Pour Justice les choses sont beaucoup plus simple puisque Genesis est bel et bien le premier morceau de l'album, et également le premier morceau de leur concert (puisque j'ai eu la chance d'y assister ;)). Mais passons maintenant aux écoutes !

Pour écouter Genesis Ch1. v.32 de Alan Parsons Project c'est ici http://www.deezer.com/track/66859
Et pour écouter Genesis de Justice c'est là http://www.deezer.com/track/95050

Bon vous vous en êtes rapidement rendu compte ces deux morceaux n'ont pas grand chose en commun...sauf que si quand même un peu.
Déjà ces morceaux sont purement instrumentaux, ce qui n'est pas une généralité sur ces albums...Dieu s'exprimerait-il en musique ? Ensuite ces morceaux sont n'ont pas une structure de type refrain/couplet mais ont clairement une introduction, un développement et une conclusion. Par contre leur manière de procéder est différente. Alan Parsons joue sur le crescendo, les instruments s'ajoutent au fur et à mesure de manière fluide, jusqu'à l'apparition de la guitare électrique qui marque le début du développement. Justice joue plutôt sur les contrastes : l'introduction sombre, puissante et inquiétante s'interrompt de manière brusque pour laisser place au developpement.
Chacun des développement de nos compères n'évoluent que finalement peu, et suivent à d'infimes variations près leurs thèmes principaux, mais ce sont ces variations qui donnent du charme à ces morceaux.
Enfin les conclusions se font en quelque sorte l'écho des introductions, Alan nous gratifie d'un "fade out", la musique s'éteint progressivement pour s'abandonner au silence (mince c'est beau ce que j'écris :'( ), silence qui marque la fin du morceau et donc implicitement soit la fin du chapitre, soit la fin de l'espèce humaine, soit plus "simplement" la fin du monde tel que nous le connaissons. Chez Justice le rythme qui s'était déjà accentué entre l'intro et le développement gagne encore en célérité et est peut-être encore plus entrainant. Il nous invite à poursuivre l'écoute sur un motif qui sera repris par le début du morceau suivant.

Que faut-il retenir de cette savante analyse, hormis les fottes d'hortograffe ? Eh bien que le début de la fin peut-être la fin d'un autre début et que la fin de la fin n'est peeut-être que le point de départ d'un nouveau début de début. Ou pas....Je compte sur vous pour me donner un début ou un fin de réponse à ce début non terminé de problématique !

mardi 26 juin 2007

Compte rendu Muse au parc des princes !

Muse était en concert samedi dernier au parc des princes ! Et que dire si ce n'est que cela a été grand ! Le public était aux anges malgré la très longue attente pour pouvoir les voir (6 mois entre l'achat des billets et le concert, 1 bonne heure d'attente avant de pouvoir entrer dans le stade, encore 2 bonnes heures avant d'entendre les premières notes de Knights of Cydonia).
PDP avant le concert
Il y a eu deux premières parties, la première par un groupe d'inconnus surexités mais sympathiques, dont personne n'a réussi à saisir le nom, la seconde par "The Archive" un groupe que je placerai entre Muse et Nine Inch Nails, mais en moins efficace dans leurs domaines respectifs. Grosse deuxième partie puisqu'ils ont joué entre 3/4 d'heure et une heure, sans doute pour laisser la pénombre s'installer dans le stade. Car le show de muse est gentiment coloré : outre deux écrans géants sur les côtés de la scène un autre écran faisant toute la largeur de celle-ci alternait ou mixait les images en live du concert et des animations liées aux morceaux. Feux d'artifices, effets lumineux, cotillons, ballons géants et danses aériennes, on ne fiche pas de la tête des fans. Pour la tracklist sans être exhaustif et dans le désordre le plus total on a pu entendre :

  • knights of cydonia
  • Take a bow
  • Supermassive Black Hole
  • Starlight
  • New Born
  • SunBurn
  • Unintended
  • Plug-in Baby
  • Butterflies and hurricanes
  • Hysteria
  • Stockholm Syndrome

A noter à la grande absence de Assassin alors que beaucoup l'attendaient :(

Enfin petite note technique, comme vous pouvez le voir sur les photos il y avait de chaque côté de la scène deux linearray d'environ 15 éléments chacun, plus encore deux en renfort pour l'arrière du stade, soit 6 en tout ! Malgré cela, si le son était impeccable dans la fosse, il était assez aléatoire dans les tribunes avec parfois un echo rendant l'écoute problématique :( Et comme trop souvent le son était beaucoup trop fort, les oreilles saturaient avant les enceintes, difficile de réellement profiter de la qualité du son... Contrairement à Jamiroquai, qui modifie et improvise généreusement sur chacun des morceaux, Muse reste très proche des albums studios et se contente la plupart du temps d'une intro ou d'une fin de morceau rallongées, mais c'est fait avec talent !
PDP pendant le concert

Ceci dit ce fut un grand moment et on attend avec impatience leur retour sur scène en France !

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