Les frères Scott ne sont pas des Twin lights !

Sophia BushKirsten Stewart

Non, ce n'est pas ce que vous croyez ! Déjà quand je parle des frères Scott je fais évidemment référence aux deux cinéastes Britanniques Ridley et Tony, et quand je parle de Twilight, si on va effectivement s'intéresser (euh façon de parler) au troisième opus de la série, on va aussi porter un regard interrogateur sur sa parodie mords-moi sans hésitation ! C'est donc un nouveau concept révolutionnaire : la double double critique ! Donc oui désolé mais pour votre dose quotidienne de Sophia Bush en monokini il faut aller voir ailleurs :P

Commençons par le plus ancien : Ridley Scott. Son dernier film, Robin des Bois est sorti il y a bien longtemps mais on s'y attarde maintenant car avant j'ai pas eu le temps (tout du moins c'est ce que je prétends). Il faut voir le film comme la 3ème grande fresque de Scott après Gladiator et Kingdoms of Heavens et la 5ème collaboration entre le réalisateur et Russell Crowe (après Gladiator donc, mais aussi une Grande Année, American Ganster et Mensonges d'Etat). Tout ça avec la promesse d'avoir un film qui ne sombre pas dans le grand guignolesque du film avec Kevin Kostner qui aujourd'hui paraît kitschissime. Sur le papier tout va bien, mais sur la toile ?

Robin des bois

Eh bien la toile devait être cirée car Scott et Crowe ont glissé dessus comme des pets...Par où commencer ? D'abord le film malgré son budget stratosphérique (200 millions de dollars d'après box office mojo) manque cruellement d'ampleur comparé à ses prédécesseurs Gladiator et Kingdoms of heaven. Oui il y a de gros châteaux, des batailles épiques, des rois, des reines etc etc. Mais le "Breathtaking factor" (attention copyright je viens d'inventer la formule) reste bien bas. Prenons la scène finale qui voit le débarquement des Français sur les plages Anglaises. Vu avez sans doute pu lire dans des sites ou magazines peu regardant que cela rappelait les meilleurs moments de Il faut sauver le soldat Ryan et du Seigneur des anneaux. Personnellement je trouve que ça fait plutôt penser à La dernière Légion avec des sous en plus. Non ce n'est pas un compliment. Encore plus ridicule la fidèle Marianne nous fait un trip façon Eowyn - "I am no man" - dans cette même scène, ce qui est aussi incongru qu'inutile. Paf encore un mauvais point. Je vous parlerais bien des seconds rôles mais "seconds" est déjà trop haut comparé à leur importance dans le film puisqu'ils jouent à peine le rôle de figurants. Oui Petit Jean, frère Toc tout ça on s'en moque. Et puis il y a ce jeu de séduction entre Robin et Marianne digne d'une comédie romantique estivale qui annihile tout le côté sérieux de l'entreprise. Enfin Russel Crowe n'a même pas l'accent Irlandais malgré toutes les annonces faites à ce sujet, ce qui aurait pu apporter un second degré utile pour relativiser tout ce qu'on vient de voir. Au final à n'en point douter une déception.

Passons au petit Tony : je vous invite à vous reporter à ma critique acerbe de l'attaque du métro 123 et à celle de déjà vu pour en apprendre plus sur le bonhomme. Il a beau être le petit frère de l'autre il n'en est pas moins considéré comme un grand parmi ses comparses réalisateurs. Sauf justement sur le Métro 123 où il s'était à mon humble avis complétement raté. Alors quand on m'annonce un Unstoppable avec Denzel Washington et des locomotives mon esprit déraille jusqu'à en devenir "loco" : mais pourquoi remettre ça ? Ne vous inquiétez pas, si l'aller était en classe économique le retour sera bien plus confortable !

Unstoppable

Unstoppable n'a pas du sortir Tony de son train train quotidien : dynamique et spectaculaire ce film, tiré d'une histoire vraie et d'un pitch mince comme une feuille de salade de sandwich SNCF, fait remonter l'homme à la casquette dans le bon wagon et l'impose comme un vrai chef de gare au commande de cette grosse production. Ceux qui s'attendaient à un chef d'œuvre on un peu raté le train en marche car ce n'est pas le propos, on a juste le droit à un bon gros blockbuster des familles qui fonctionne à pleine vapeur !

Sans hésitation et sans transition passons maintenant aux aventures trépidantes de Bella, Edward et Jacob, alias la constipée, l'hypomélaniné et le protéïné...

Twillight Hésitation

A n'en pas douter ce film fait honneur à la saga (critique du premier ici et du deuxième là) en étant cinématographiquement au ras des pâquerettes (le premier reste sur ce point le moins mauvais de la saga) et en assurant sa dose d'évanouissement collectif de la gente féminine lors des scènes les plus "hot"...Mais rendons à César son casino il y a quand même pas mal de scènes assez cocasses lors des débordements testostéronaux des deux héros masculins pour qui la jalousie n'est pas un vain mot. Enfin bon si je pouvais leur donner un conseil se serait d'aller voir les photos au début de cette page pour voir qu'il y a quand même du gibier de meilleur qualité que cette Bella pour aller planter ses crocs. Enfin bref la bonne nouvelle de cet épisode est tout de même sa parfaite inutilité puisqu'à la fin de celui-ci on se retrouve exactement au même point qu'au début. Oui près de 2 heures de niaiseries pour rien, mais si vous passez aux 4 (oui "auX" au pluriel car il sera en deux parties :'( ) sans avoir vu celui-ci au moins vous ne serez pas perdu par l'innnnnncroyale complexité du scénario. A éviter donc ou à regarder au second degré.

Mords-moi sans hésitation est une parodie des deux premiers épisodes de "la saga" Twilight. Malheureusement si vous n'avez pas vu ces films il y a une très grande chance pour que les gags de celui-ci vous passe au dessus de la tête. Néanmoins le film suit si bien la trame des deux modèles qu'il en constitue un quasi parfait résumé, et ça c'est du bonheur car si quelqu'un vous traine de force pour aller voir l'épisode 3 vous pouvez vous contenter de regarder 1h30 de film comique au lieu de 4 heures de pleurnicheries pour rattraper votre retard !

Mords-moi sans hésitation

Le gros problème c'est que ça fait depuis longtemps que le feu sacré de la parodie a disparu et que ce n'est plus qu'un moyen rapide de faire de l'argent à l'aide d'un public peut regardant. Oui on peut regretter l'époque des hot shots, Y'a-t-il un flic, y'a-t-il un pilote ou le frenchy la cité de la peur parce qu'aujourd'hui des films de cette qualité là on n'en fait plus. Et Mords-moi ne fait pas exception, car même si beaucoup de gags sont drôles, et même bien trouvés, la plupart tombent complément à plat à cause d'un très gros problème de rythme dans le montage qui désamorce dans 90% des cas l'effet comique. Oui c'est ballot. Prenez les mêmes gags avec un autre monteur ou un autre réalisateur et on aurait pu avoir une petite perle. La bande annonce ne souffre pas de ce problème donc si vous voulez vous marrez vous pouvez vous en contenter sans problème. Ne soyons tout de même pas trop méchant, les acteurs sont au poil (!) et reprennent à merveilles les tics des acteurs originaux (mention spéciale à "Becca"). On espère malgré une suite car s'ils prennent compte des critiques cela pourra déboucher sur un futur classique du genre.

Les photos des films sont issues de germain de allocine

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