99F avec Jean DujRadin

Ou...

  • 15,092452706503627524365164179969€ de Jan Kounen
  • Fréfréfrédééédédric bègue béééébééébééédé en nininiii nimamages
  • 2643 ou 100110011111 de Jan Kounen
  • En attendant notre prochain titre, jamiroquai.fr vous offre une page de pub
  • Si la pub m'était contée


Avant toute chose je dois vous annoncer ceci : Jamiroquai est présent sur la bande originale de 99F ! Alors évidemment un film qui part avec un avantage comme ça ne peut pas froncièrement être un mauvais film. Le CD de la BO est écoutable ici, je vous conseille d'en profiter. Le titre de jamiroquai est Runaway, remixé par Alan Braxe, le même (excellent) remix qu'on peut trouver de mémoire auditive sur le vinyle.

CD

Pour en revenir au film je vous avoue que j'avais une certaine appréhension car j'ai détesté Dobermann et pas vu Blueberry, les deux précédents films de Jan Kounen, le réalisateur choisi pour mettre des images sur les mots de Frédéric Beigbeder, l'auteur du 99F original en roman, dont le film est tiré. Oui cette phrase est dénuée de tout respect des formes primaires de la syntaxicorthographie (copyright), mais il faut savoir vivre libre avec ses mots, c'est ma vraie nature et parce que je le (ris de) vaux bien. Alors pourquoi craignais-je Kounen le réalisateur ? Parce que Dobermann était un film d'une laideur et d'une vulgarité rare, et j'avais peur que cela se retrouve dans 99F. Heureusement non, même s'il trouve encore le moyen de nous balancer quelques fois du laid à l'écran, il se retient et finalement cela correspond au ton (mayonnaise) de l'histoire. En revanche là où Kounen se révèle être un bon choix c'est pour ses qualités techniques, l'histoire se passant dans le milieu de la publicité il fallait quelqu'un capable de traduire la sophistication superficielle de cet univers. On a donc le droit à savant mélanges de réel et d'imaginaire, de superpositions et d'incrustations et tout cela bien fait, bien harmonisé, on en redemande. Une des premières scènes du film, sur le toit d'un immeuble de la Défense (que les habitués de l'endroit reconnaitront sans mal) est d'ailleurs magistrale pour ses mouvements de caméra et son rendu, bien des réalisateurs américains baveraient devant de tels plans.

Restaurant

N'ayant pas lu le livre (en fait je ne sais pas lire, je dicte mon texte à un jeune sourd muet qui apprend à lire sur les lèvres, qui retranscrit le tout à l'aide d'un kit papier/aiguille à un jeune aveugle qui veut apprendre le braille, ce dernier enfin laisse taper le texte à son ami manchot, ceci expliquant pourquoi mes critiques sont parfois délicates à lire)...mince avec toutes ces explications j'ai perdu le fil de mon récit, il faut maintenant que je dise au sourd de poinçonner à l'aveugle de demander au manchot où j'en étais. Le temps que l'information me revienne une petite page de pub :

Votre vie est morose, faites une cure de lactose !
Avant je me laissais faire, maintenant je lis Jamiroquai.fr
Un problème ? Chuck Norris est LA solution

Le roman n'ayant pas trouver le chemin conduisant à l'extrémité de mon regard afin que je puisse le zieuter comme il se doit je ne vous ferais donc pas l'affront d'une comparaison livre/film. Mais étant donné que FB (non pas Fabrice Luchini...essayez de suivre un peu) fait plusieurs caméos dans le film on ne peut que se douter qu'il a donné son approbation à Jan Kounen et à Jean Dujardin, l'autre pilier majeur du film. 99F étant quand même assez autobiographique Dujardin reprend le look Beigbeder, même si son personnage d'Octave semble assez éloigné de son modèle tel qu'on le perçoit à la télé. En tout cas cette interprétation est réussie, et il parvient grâce à ses apparitions en voix off à apporter tout le cynisme nécessaire à l'histoire. Comment ça on fait pas "apparaître des voix off", m'enfin c'est une image, une expression ! Faites pas semblant de faire attention à ce que j'écris hein !(enfin ce que le sourd etc etc)

JetV

L'histoire en elle-même est sans surprise, on vous aurait donné le pitch de l'histoire que vous auriez écrit sans doute le même film/roman. Si si ne soyez pas modestes, je sais que vous en êtes capable ! C'est donc sans suprise, mais c'est bien fait, d'ailleurs ne quittez pas la salle trop vite vous risqueriez de manquer une grande partie de l'histoire. Deux trois scènes resteront sans nul doute dans les annales, comme celle où Octave et son directeur artistique écrivent en 30 secondes une pub artistiquement sans intérêt.

Jean

Il me reste à vous parler du casting féminin, car qui dit pub dit filles avec physiques avantageux. On commence avec LA révélation du film, Vahina Gociante, qui à l'incroyable particularité de ne pas être tellement photogénique, mais d'être particulièrement attractive en mouvement sur grand écran. En tout cas elle hypnotise aussi bien notre (anti) héro que le spectateur. Ouais je vois où vous voulez en venir : non je ne dirais pas "Vahina c'est gonflé !"...zut je l'ai fait :( Jusqu'à présent ses apparitions étaient limitées à des films d'auteurs ayant remporter j'imagine le grand prix de la mise en scène du festival champoings et pellicules de Pouilly sur Yvette.

vahina
L'autre atout féminin du film est Elisa Tovati, qui est aussi bien physiquement que son nez est gros et peu élégant (oui il se voit comme le nez au milieu de la figure, mais vu le contexte c'est une remarque idiote). Comme quoi on ne peut pas tout avoir...

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Ce texte est dédié à mes amis Pinou et Gaga dont c'est respectivement l'anniversaire aujourd'hui et demain;-)
Photos honteusement piquée à Allocine.fr

Commentaires

1. Le vendredi 19 octobre 2007, 22:38 par lbb

Bon anniversaire à eux deux bien évidemment

2. Le vendredi 19 octobre 2007, 22:38 par lbb

Bon anniversaire à eux deux bien évidemment

3. Le dimanche 11 novembre 2007, 13:33 par Pinou

Cette casse-dedi comme disent les jeunes rebelles me va droit au coeur mon cher cricri,
Evidement c'est avec presque un mois de retard que je realise le truc mais mieux vaut tard que tétard.
Un gros poutoux