99F avec Jean DujRadin
Par CM3138-GANDI le mercredi 17 octobre 2007, 21:23 - Cinéma - Lien permanent
Ou...
- 15,092452706503627524365164179969€ de Jan Kounen
- Fréfréfrédééédédric bègue béééébééébééédé en nininiii nimamages
- 2643 ou 100110011111 de Jan Kounen
- En attendant notre prochain titre, jamiroquai.fr vous offre une page de pub
- Si la pub m'était contée
Avant toute chose je dois vous annoncer ceci : Jamiroquai
est présent sur la bande originale de 99F ! Alors évidemment un film qui
part avec un avantage comme ça ne peut pas froncièrement être un mauvais film.
Le CD de la BO est écoutable ici, je vous conseille d'en profiter. Le titre de jamiroquai
est Runaway, remixé par Alan Braxe, le même (excellent) remix
qu'on peut trouver de mémoire auditive sur le vinyle.
Pour en revenir au film je vous avoue que j'avais une certaine appréhension car
j'ai détesté Dobermann et pas vu Blueberry,
les deux précédents films de Jan Kounen, le réalisateur choisi pour mettre des
images sur les mots de Frédéric Beigbeder, l'auteur du 99F original en roman,
dont le film est tiré. Oui cette phrase est dénuée de tout respect des formes
primaires de la syntaxicorthographie (copyright), mais il faut savoir vivre
libre avec ses mots, c'est ma vraie nature et parce que je le (ris de) vaux
bien. Alors pourquoi craignais-je Kounen le réalisateur ? Parce que
Dobermann était un film d'une laideur et d'une vulgarité rare, et j'avais peur
que cela se retrouve dans 99F. Heureusement non, même s'il trouve encore le
moyen de nous balancer quelques fois du laid à l'écran, il se retient et
finalement cela correspond au ton (mayonnaise) de l'histoire. En revanche là où
Kounen se révèle être un bon choix c'est pour ses qualités techniques,
l'histoire se passant dans le milieu de la publicité il fallait quelqu'un
capable de traduire la sophistication superficielle de cet univers. On a donc
le droit à savant mélanges de réel et d'imaginaire, de superpositions et
d'incrustations et tout cela bien fait, bien harmonisé, on en redemande. Une
des premières scènes du film, sur le toit d'un immeuble de la Défense (que les
habitués de l'endroit reconnaitront sans mal) est d'ailleurs magistrale pour
ses mouvements de caméra et son rendu, bien des réalisateurs américains
baveraient devant de tels plans.
N'ayant pas lu le livre (en fait je ne sais pas lire, je dicte mon texte à un
jeune sourd muet qui apprend à lire sur les lèvres, qui retranscrit le tout à
l'aide d'un kit papier/aiguille à un jeune aveugle qui veut apprendre le
braille, ce dernier enfin laisse taper le texte à son ami manchot, ceci
expliquant pourquoi mes critiques sont parfois délicates à lire)...mince avec
toutes ces explications j'ai perdu le fil de mon récit, il faut maintenant que
je dise au sourd de poinçonner à l'aveugle de demander au manchot où j'en
étais. Le temps que l'information me revienne une petite page de pub :
Votre vie est morose, faites une cure de lactose !
Avant je me laissais faire, maintenant je lis Jamiroquai.fr
Un problème ? Chuck Norris est LA solution
Le roman n'ayant pas trouver le chemin conduisant à l'extrémité de mon regard
afin que je puisse le zieuter comme il se doit je ne vous ferais donc pas
l'affront d'une comparaison livre/film. Mais étant donné que FB (non pas
Fabrice Luchini...essayez de suivre un peu) fait plusieurs caméos dans le film
on ne peut que se douter qu'il a donné son approbation à Jan Kounen et à Jean
Dujardin, l'autre pilier majeur du film. 99F étant quand même assez
autobiographique Dujardin reprend le look Beigbeder, même si son personnage
d'Octave semble assez éloigné de son modèle tel qu'on le perçoit à la télé. En
tout cas cette interprétation est réussie, et il parvient grâce à ses
apparitions en voix off à apporter tout le cynisme nécessaire à l'histoire.
Comment ça on fait pas "apparaître des voix off", m'enfin c'est une image, une
expression ! Faites pas semblant de faire attention à ce que j'écris hein
!(enfin ce que le sourd etc etc)
L'histoire en elle-même est sans surprise, on vous aurait donné le pitch de
l'histoire que vous auriez écrit sans doute le même film/roman. Si si ne soyez
pas modestes, je sais que vous en êtes capable ! C'est donc sans suprise,
mais c'est bien fait, d'ailleurs ne quittez pas la salle trop vite vous
risqueriez de manquer une grande partie de l'histoire. Deux trois scènes
resteront sans nul doute dans les annales, comme celle où Octave et son
directeur artistique écrivent en 30 secondes une pub artistiquement sans
intérêt.
Il me reste à vous parler du casting féminin, car qui dit pub dit filles avec
physiques avantageux. On commence avec LA révélation du film, Vahina Gociante,
qui à l'incroyable particularité de ne pas être tellement photogénique, mais
d'être particulièrement attractive en mouvement sur grand écran. En tout cas
elle hypnotise aussi bien notre (anti) héro que le spectateur. Ouais je vois où
vous voulez en venir : non je ne dirais pas "Vahina c'est gonflé !"...zut
je l'ai fait :( Jusqu'à présent ses apparitions étaient limitées à des films
d'auteurs ayant remporter j'imagine le grand prix de la mise en scène du
festival champoings et pellicules de Pouilly sur Yvette.
L'autre atout féminin du film est Elisa Tovati, qui est aussi bien physiquement
que son nez est gros et peu élégant (oui il se voit comme le nez au milieu de
la figure, mais vu le contexte c'est une remarque idiote). Comme quoi on ne
peut pas tout avoir...
Ce texte est dédié à mes amis Pinou et Gaga dont c'est respectivement
l'anniversaire aujourd'hui et demain;-)
Photos honteusement piquée à Allocine.fr
Commentaires
Bon anniversaire à eux deux bien évidemment
Bon anniversaire à eux deux bien évidemment
Cette casse-dedi comme disent les jeunes rebelles me va droit au coeur mon cher cricri,
Evidement c'est avec presque un mois de retard que je realise le truc mais mieux vaut tard que tétard.
Un gros poutoux