dimanche 23 février 2014

Au pays du soleil le vent se lève.

Bonjour,

Ayant trop de retard sur mes critiques j'ai décidé de vous faire, une fois n'est pas coutume, une critique thématique, et aujourd'hui vous l'aurez deviné le thème est le cinéma nippon !

Ni mauvais, de mauvais ton, de thon albacore.

Albator[C
"Il revient Albator" disait la chanson du générique de mon enfance. Il était revenu mais il est vite reparti, ses apparitions sur les télé françaises se faisant de plus en plus éparses au fil des années. A peine a-t-on le droit de temps à autre à une rediffusion d'un épisode lors d'une soirée "génération 80", histoire de capitaliser sur la nostalgie des trentenaires d'aujourd'hui. Et pourtant au Japon Albator (Captain Herlock ou Harlock dans le reste du monde) a continué, d'autres séries ont vu le jour, des OAV etc. Malgré cette désertion le personnage a gardé une aura extraordinaire chez nous, il faut dire qu'Albator est un monstre de charisme, qu'il cumulait les batailles navales, les pirates, les duels à l'épée, au pistolet laser avec en plus un air de western. La classe. Et pas besoin de vampire ou de zombie. Alors évidemment quand on annonce la sortie d'un film Albator au cinéma, en "CGI" et en "3D" je prends mon sabre en plastique, ma cape en vinyle, mes bottes en caoutchouc, mon cache-oeil et je vogue vers le cinéma le plus proche à bord d'un...batobus.
Et donc là je dois sortir tout mon vocabulaire maritime pour faire bonne mesure...attention on y va : loin d'être un naufrage, on se laisse facilement embarqué dans l'intrigue, même si celle-ci nous mène un peu en bateau car on n'y comprend finalement pas grand chose. Vous me direz l'histoire originale n'était pas particulièrement limpide comme de l'eau claire elle aussi, Albator 84 se déroulant par exemple avant Albator 78, et Leiji Matsumoto n'était pas la figure de proue de la cohérence dans son récit. L'ancre du scénario n'était peut-être pas encore sèche...En plus de ça s'écarte sur pas mal de point du scénario original, et quand on en vient à se demander si on ne regarde pas plus un Final Fantasy qu'un Albator on se dit que le bateau prend l'eau...
Ce sentiment "final fantasiesque" est renforcé par l'aspect graphique qui rappellera beaucoup celui de FFVII-Advent Children. Mais ce dernier est sorti en 20..05 ! Or en 2013 lorsque la Toei nous sort son plus gros budget (30m$, soit 1/4 du budget d'un Pixar de nos jours) on pouvait s'attendre à un peu plus. Attention je n'ai pas dit que c'était moche, loin de là, FFVII AC reste d'ailleurs une référence après toutes ces années, mais on s'attendait à plus et là classe de certaines images (le death shadows sortant des nuages !) contraste avec la banalité d'autres sorties tout droit de n'importe quel J-RPG.
Avant de jeter les canaux à la mer récapitulons : Scénario confus, qui prend ses distances avec l'original et se rapproche d'un FF, graphisme soigné mais sans effet "wahou!", je vais ramer pour vous donner envie d'aller le voir...Car oui voilà mon conseil, allez le voir ou achetez le en Blu-ray car malgré ses défauts le film est agréable à regarder, assure son quota de fan service (dont une scène de douche aussi gratuite qu'agréable) et on espère une suite qui n'arrivera jamais si vous ne mettez pas la main au porte monnaie (les recettes du film n'ont pas été folichonnes...) ! Alors ne piratez pas et vider votre trésor car moi je veux une suite !

Le vent dans les voiles.

Le vent se lève
Pour son dernier (dans tous les sens du terme) film Hayao Miyazaki, le chef de file du studio Ghibli, fait preuve d'une immense...sobriété, évitant le superflu, les effets gratuits (même le son est en...mono), tout est au service de l'histoire, une histoire d'amours : amour du travail, de l'aviation, de son pays, du 7eme art et d'Amour avec une grande première lettre de l'alphabet. Certain s'ennuieront, les autres profiteront et s'évaderont dans ce nouveau et terriblement mélancolique chef d'oeuvre d'un homme qui nous en a déjà donné tant.

La menace fantôme sort de sa coquille.

Ghost in the Shell
Attention attention critique d'un blu-ray cette fois-ci ! J'ai en effet profité d'une promo pour acheter la version "2.0" de Ghost in the shell de Mamoru Oshii, à ne pas confondre avec Ghost in the shell 2 - Innocence du même réalisateur. Je ne m'étendrai pas sur le film (je l'ai acheté 2 fois, dois-je vous faire un dessin ?) mais plutôt sur les différences entre la version d'origine de 1995 et cette 2.0 datant de 2008, époque où le terme "2.0" pouvait encore paraître cool pour les marketeux. On nage en plein syndrome "Lucasien", cette manie de vouloir remanier un film déjà sorti et connu de tous pour en revendre plein avec une version soit disant meilleure mais qui vieillira plus vite (star wars 4,5,6, 1 en 3D ; E.T...), et ce remake n'échappe pas à la règle, un demi lustre après sa sortie il fait déjà lourdement daté. La qualité des images de synthèse de cette version est certes meilleure, notamment sur les vues "aériennes" qui perdent leur côté GPS pas cher et qui paraissaient pourtant en 1995 hyper hi-tech. Par contre le remplacement de la scène d'ouverture et de la scène de la plongée, en animation traditionnelle dans la version originale, par des séquences CGI non seulement has been suivant les critères d'aujourd'hui, mais qui en plus ruinent la cohérence visuelle du film dans sa globalité, n'est pas du meilleur ton. Et même sans parler de cohérence elles étaient visuellement meilleures dans l'original, plus justes et dégageaient plus de poésie. A côté de ça ce Blu-ray est la meilleure version actuellement disponible pour ce qui est de la qualité d'image (sans être extraordinaire dans l'absolu), et ces changements ne touchent pas à l'histoire, donc en conséquence si vous ne connaissez pas le film et que vous souhaitez enfin découvrir ce monument du cyberpunk jetez vous sans regret sur le Blu-ray, si par contre vous avez l'original en DVD essayez de visionner le Raymond Bleu avant d'envisager l'achat car les modifications apportées pourront rebuter les plus puristes d'entre vous.

Critique Bonus !!! Eructation bel ami

Robocop 2014 Wouhou ! Du bonus sur du contenu gratuit, je ne me moque pas de vous ! Étant donné que je parle de Ghost in the shell un peu plus haut il me semblait opportun de vous livrer mon avis sur le nouveau RoboCop car les deux films ont des thématiques communes. Robocop, version 2014 donc, de José Padilha est un reboot (en train) du film RoboCop 1987 de Paul Verhoeven, film absolument formidable qui n'a pas vieilli d'une ride et qui garde tout son mordant même 25 ans après. Il fut suivi d'un RoboCop 2 presque aussi bon réalisé par Irvin Kershner (monsieur l'empire contre attaque, excusez du peu !) lui-même suivi par un RoboCop 3 qu'il faut mieux oublier. Des téléfilms, des séries, des comics ont ensuite surfé sur la vague, mais le Steve Austin made in Detroit restait désespérément à l'écart des salles obscures. Jusqu'à aujourd'hui !
La genèse de ce reboot a été particulièrement hasardeuse, changement de réalisateur, problèmes financiers de la MGM, PG-13 imposé par la production (quand on sait que le 1er film était ultra violent...) et une première bande annonce qui a fait hurler d'horreur les fans de la première heure et qui m'a personnellement bien refroidi. Alors au final qu'en est-il ?
Les 5 premières minutes sont délicates, on sent le film pétri de bonnes intentions mais qui ne va jamais se lâcher complétemet. Survient ensuite le titre qui profane la formidable musique de Basil Poledouris (de l'épisode original) sur fond de...dubstep, beurk ! Et le film se poursuit avec cette impression de ne pas savoir sur quel pied danser : la bonne idée est suivie d'une désillusion qui précède une autre bonne idée etc etc. Évidemment au final on est mitigé, le film n'est pas mauvais en soit, mais pas au niveau de ce qu'était RoboCop en 87. Des informations qu'on peut glaner ici ou là Padilha a été un peu "castré" créativement par la production et cela se ressent, avec un film propre sur lui qui en essayant de plaire à tout le monde ne parvient à convaincre personne. Il lui manque le côté subversif, le supplément d'âme du premier pour s'extraire du tout venant du blockbuster hivernal. En fait il est à l'image de son acteur principal Joel Kinnaman : il fait le boulot mais ce n'est pas un monstre de charisme. Quant aux thématiques abordées (homme ou machine ? L'Amérique police du monde, les dérives de la science et des "mega corporations" etc.) elles trouveront plus d’écho dans les films cités plus haut, mais elles ont au moins le mérite d'exister. Dommage !

Photos d'illustration du propos empruntées à allociné

dimanche 2 décembre 2012

Daniel Craigothon !

Comme prévu de longue date un petit "Daniel Craigothon", malheureusement sans Millenium que je n'ai point vu et que je ne critiquerai donc pas, dans un souci évident de probité ! DC, l'acteur le plus en vue du moment, n'a pas comme beaucoup atteint le sommet rapidement, sa carrière s'est bâtie sur le long terme. Si vous êtes journaliste et que vous êtes "hype" vous direz sans doute que son premier rôle marquant était dans "Layer Cake", un thriller que personne n'a vu, mais vous êtes journaliste et citer des films que personne n'a vu est le seul moyen que vous ayez de prouver votre supériorité intellectuelle. Moi j'ai pas vu ce film, le premier film de DC que j'ai vu était Tomb Raider, que tout le monde a du voir contrairement à LC, et sa prestation de méchant/gentil baraqué ne m'avait pas forcément "surleculté", comme il se dit dans le Bouchaunois. Il a été "remplacé" par Gerard Butler dans le 2ème épisode et celui-ci a connu une belle carrière aussi par la suite, mais là encore pas à l'aide de sa prestation dans Tomb Raider.

Tomb Raider

Conclusion : pour jouer le buddy guy de Lara Croft il vous faut des abdos (car oui les héroïnes à fortes poitrines doivent être accompagnées de prof de salle de sport dans leurs aventures, c'est contractuel) et pour réussir une carrière au cinéma jouer dans un Tomb Raider, même si celui-ci est un flop artistique et financier, peut-être un bon plan.

Revenons à la carrière de DC : en 2001 il tourne "Les sentiers de la perdition" sous la houlette d'un Sam Mendes, qu'il retrouvera pour Skyfall, tout frais auréolé du succès d'American Beauty aux oscars. Maintenant pour dire la vérité il a fallu que Mendes dirige Skyfall pour qu'on se rappelle que Craig avait déjà tourné avec lui, car lors de la sortie du film tout le monde ne parlait que de Tom Hanks, alors à l'apex de sa carrière. Autant dire que Daniel Craig tout le monde s'en fichait à cette époque là. Et puis voilà on l'a désigné volontaire pour être le nouveau James Bond, tout le monde lui a craché dessus (gnagna il est blond, imberbe etc), puis le film est sorti, et tout le monde l'a aimé, et sa vie a changé. Outre les envahisseurs, à la croisée des mondes : la boussole d'or le pas terrible Quantum of Solace et Les Insurgés il a empilé les projets comme un joueur de TGM les tetraminos.

CowBoy et Envahisseurs

DC...Avec de telles initiales il aurait pu jouer dans Batman ou Superman avec lesquels il se serait fondu facilement vu sa physionomie. Mais il a du se dire "AC de jeux de mots "comics" vaseux" et a choisi une autre voie dans l'art de la BD filmée : celle de Cowboy et Envahisseurs. Craig + Ford + Wilde + Favreau, sur le papier c'est prometteur, mais de la page du comic feuillets du scénario le papier s'est un peu froissé.
Reprenons pour bien comprendre : Sans revenir sur DC on a donc Favreau qui sort tout droit de la réussite des 2 premiers Iron Man et d'une expérience d'acteur dans Daredevil notamment qui le place en bonne position pour réussir tout ce qui touche de près ou de loin une adaptation de comic, Harisson Ford lui même qui, s'il ne fait plus les films à la chaine comme il y a quelques années, a toujours une grande cote de sympathie et surtout il a tout le loisir de choisir les films qu'il souhaite faire. Et enfin nous avons Olivia Wilde, aka N°13 dans Docteur House qui lui même dit ironiquement à peu de chose près : "c'est pas comme si c'était la fille la plus sexy du monde". Reste qu'avoir un staff en béton ne suffit pas toujours à bâtir un bon film, il faut aussi de solides fondations prenant la forme d'un scénario dont le matériau de base est plutôt original : mêler le western et la SF. Sur ce plan là le titre du film ne ment pas.
Sans surprise le film commence par une partie Western qui est très convaincante, avec un Daniel Craig à l'aise, le film est âpre, ça sent le western pur et dur et le cuir de cheval poussiéreux. Seul "HF" fait une sortie de route à ce moment là du film, il est en effet trop caricatural pour être convaincant.
Puis on passe en mode Independance Day et cette ambiance, cette solidité filmique commence à s'étioler car la fusion des deux mondes n'est jamais parfaite. Peut-être que la partie Western pure est trop réussie en égard du reste et que l'arrivée de la partie SF nous l'a fait quitter un peu trop violemment. On se dit qu'on aurait aimé 2 heures de Western comme ça finalement, sans envahisseur. Il faut dire qu'en dehors de l'époque la partie Alien n'a rien de bien originale, et qu'hormis certains passages tendant vers l'horreur pure assez réussis (la scène du bateau en particulier) on se retrouve dans un bête film de SF plan plan, esthétiquement sans surprise (il rappellera même Skyline par moment), aux effets spéciaux moyens compte tenu du budget alloué. Seul curieusement le rôle d'Harrisson Ford s'améliore avec le temps et fini par se justifier à la fin. A part la (trop) brève nudité d'Olivia Wilde on est donc assez loin du chef d’œuvre, et même si on passe globalement un bon moment une terrible frustration, un sentiment de "peu mieux faire" nous submerge, comme un kiss cool dont le 2ème effet ne nous aurait pas conduit au lapin.

Dreamhouse

C'est avec l'esprit vide de tout pressentiment que je suis allé voir Dreamhouse car j'en ignorais tout en dehors de la présence de Craig au générique. Et c'est plutôt agréable d'ailleurs, dans un monde où le matraquage marketing, les bandes annonces et le merchandising font loi, de pouvoir réellement découvrir un film vierge de toute idée préconçue, car on a alors la sensation de découverte, le plaisir d'être emmené dans une histoire dont les frontières ne sont pas encore bornées par un spoil violent. Et cet état m'a réellement permis de profiter au maximum du film, qui est thriller semi horrifique/psychologique, car son twist final, qui n'a ceci dit rien de final puisqu'il doit arriver au 2/3 du film, m'a réellement surpris. Bien interprété (Rachel Weisz y est comme souvent impeccable et Daniel Craig y est bien plus convaincant que dans Invasions par exemple), bien réalisé, avec une juste sobriété, le film est parfaitement recommandable si tant est qu'on aime le genre.

Tintin

J'ai peur d'être un Tintinophile, sans doute pas le plus extrémiste qui soit mais quand même...Quand on annonce un film Tintin avec Steven Spielberg et Peter Jackson aux manettes on peut-être tout à la fois aussi enthousiasmé qu'horrifié, d'une part parce que 2 des plus grands noms du cinéma se penchent sur le bébé, et d'autre part parce qu'Hollywood étant ce qu'il est on aurait pu se retrouver avec n'importe quoi comme résultat. Ce n'est heureusement pas le cas, mais ça reste la vision de Peter & Steven, ils ont beau avoir la classe de Georges Lucas Hobbitbol leur image de Tintin, aussi respectueuse soit-elle, ne sera pas forcément la vôtre, forgée après des années et des années de lecture et de rerelecture du chef d'oeuvre d'Hergé. Aussi personnellement si la "performance capture" ne me dérange pas le look des personnages n'est pas franchement celui que je m'étais imaginé, si la fusion des deux histoires (Le secret de la Licorne et le crabe au pince d'or) est plutôt habile j'aurais préféré qu'ils ne s'attardent que sur un seul volume. Pour les Asterix, animés comme avec des acteurs réels, ils ont aussi beaucoup pratiqué la fusion, mais n'est pas Son Goku qui veut et rallonger artificiellement la durée d'un long métrage en assemblant deux histoires, en dehors de cela parfaitement cohérentes, ne peut pas aboutir à un résultat idéal. Reste que le film est plutôt prenant et bien rythmé, et qu'en dehors de 2 scènes malvenues (le redémarrage du moteur par le capitaine Haddock et la bataille de grues finale), qu'on ne doit d'ailleurs pas à Hergé, c'est plutôt sympathique. Côté bande son John Williams n'était par contre pas dans un grand jour et le générique du dessin animé des années 90 symbolisait beaucoup plus, à mon avis, le côté aventureux du personnage à la houppette, là où l'illustre compositeur s'attarde sur son côté détective. Attendons de voir la suite pour voir si le duo de réalisateurs/producteurs peuvent encore mieux faire ! Un mot sur Craig qui prête sa voie et sa gestuelle à un des personnages principaux du film avec qui il n'a pourtant aucune ressemblance, mais le résultat est très probant, bravo à lui. Et la prestation de Gad Elmaleh tiens plus du caméo qu'autre chose, contrairement à ce que tout le marketing a essayé de nous faire croire. Sinon l'intérêt de la projection en 3D ne m'a pas paru évident.

Skyfall

Skyfall, le film dont tout le monde parle, le James Bond qui bat tous les records, celui qui est salué aussi bien par la presse que les spectateurs ! Alors que dire ? Qu'ajouter ? Est-ce nécessaire d'en faire plus ? Oui il le faut, je le crains...Bon j'avoue le film est bon, voire très bon, mais fondamentalement rares sont les James Bond à être complétement mauvais, même The world is not enough dont je ne suis pas un grand fan reste divertissant à regarder. Il est bien meilleur que le feignant Quatum of Solace mais il lui manque le petit quelque chose qui faisait que le charme de Casino Royale. Je ne saurais dire ce que c'est, et même si la photo est plus travaillée, même si cette atmosphère très dark side, pleine de morosité, de dépressivité (?) est magnifiquement rendue il reste que le film est un peu bancal par différents aspects :

  • La façon dont le film fait référence à ses prédécesseurs va peut-être un peu trop au delà du clin d'oeil pour que ce ne soit pas gênant et laisse une impression de serpent qui se mord la queue. Ce n'est pas perturbant pendant la projection mais après si on cherche une quelconque cohérence à l'ensemble de l’œuvre James Bondienne ça peut irriter.
  • Certaines ficelles ont déjà été vues ailleurs, comme le plan machiavélique du méchant planifié plusieurs coups à l'avance par rapport aux actions de nos héros.
  • C'est quoi cet expert informatique qui pour analyser le contenu d'un pc d'un pirate commencer par le brancher physiquement sur son réseau local ? Il n'a jamais lu Homère (pas Simpson, l'autre) ?
  • La Française James Bond Girl de service, Bérénice Marlohe, est incroyable de "uselessness" dans l'histoire, on pourra toujours dire que c'est la première James Bond Girl jetable de la génération Craig. Même pour un rôle peut-être encore plus anecdotique Gemma Arterton avait droit à plus d'attention de la part de Bond.
  • Tout le monde se fiche d'M, qui a vraiment de l'empathie pour elle ? Baser une partie de l'intrigue sur son personnage est une erreur car tout le monde se fiche qu'elle meure ou non.
  • Le final façon O.K. Corral est sympa mais n'a pas trop sa place dans un James Bond.
  • Le générique n'est pas trop mal, la chanson d'Adèle est très James Bondienne, et plutôt sympathique, mais sans plus de saveur que ça. On attend encore le grand générique de l'ère Craig (CR : la chanson est bien mais où sont les filles ? QoS : ratage sur toute la ligne), la génération Pierce Brosnan a été plus gatée sur ce plan là.
  • Daniel Craig ne sait pas courir, or il court beaucoup dans ce film.
  • 200m$ de budget, et on nous sert encore des effets spéciaux moisis (voir la scène du métro, criante de non réalisme).
    Noir c'est noir[C
  • Allumez la lumière ! Le film se passe dans la pénombre les 3/4 du temps. J'espère que vous avez un écran plat ou un projecteur haut de gamme avec un taux de contraste qui crève le plafond parce que sinon vous n'allez rien voir de ce qui se passe une fois la galette du film en votre possession.

Mais bon qu'est-ce que sont ces petites gouttes d'amertume face à un océan de bonheur ? Allez voir Skyfall !

Toutes les images proviennent d'allocine, sauf la première qui vient de je ne sais où mais merci à eux !

dimanche 26 février 2012

Rage Vs Mass Effect 2 !?

Avant de vous faire subir un Daniel Craigothon, où je ne vous demanderai pas de faire le 3637 ou de vendre des frites dans le froid, j'ai décidé de vous parler de Rage, le dernier petit jeu vidéo d'Id Software.
Rage

Once upon a time

Parce qu'on va essayer de faire les choses bien partons déjà sur un petit historique : il y a bien bien longtemps id software révolutionna l'histoire du jeux vidéo en sortant Wolfenstein 3D, un jeu de tir utilisant la vue subjective dans des environnements en 3D. Même si ce n'était pas la première fois qu'on pouvait jouer à la 1ère personne (des RPG et autres jeux d'aventures s'y étaient déjà essayés, la paternité exacte serait difficile à retrouver) il donna naissance à un genre qu'on appelle aujourd'hui "FPS" (pour first person shooter) mais qu'on appela pendant longtemps Doom like car Doom, le gros jeu d'id après Wolf3D, marqua tellement les esprits que tout ce qui sorti après était inévitablement comparé à cette référence. Même le célèbre Duke Nukem 3D, pourtant presque aussi populaire, était un Doom Like, et le terme Duke Like n'a jamais été utilisé. Il a en fait fallu attendre la sorti de la nouvelle grosse licence d'ID pour que ce terme soit remplacé : Quake (dont j'ai du déjà un peu parlé ici) arriva et avec lui le terme de "Quake Like". Une nouvelle étape est franchie au niveau technique car on passe en 3D intégrale là où Wolfy et Doomy étaient plus en 2D trompe l'oeil. C'est également le début de l’avènement des cartes graphiques 3D (3DFX, Rendition, Power VR, Matrox Millenium, j'en passe et des meilleurs). John Carmack, le génie derrière ces moteurs 3D, est l'homme vers qui les constructeurs se tournent quand ils conçoivent leurs produits. Pendant ce temps Doom est porté sur les différentes consoles de l'époque et sert de mètre étalon pour juger des performances de celles-ci. Les moteurs de Quake, Quake 2 et Quake 3 Arena seront sans doute les plus utilisés jusqu'à l’apparition de l'Unreal Engine 3. Ainsi Half life, Medal Of Honor, Call of duty ou Jedi Outcast ont bénéficié tour à tour de la technologie développée par id (à des niveaux variables). Doom 3 marqua un petit arrêt dans dans l'exploitation du moteur par des équipes tierces, même si le récent Brink fait usage d'une version boostée de celui-ci (dont la version originale date de 2004 tout de même !). Il faut dire que l'Unreal Engine 3 est arrivé à point nommé avec les consoles Next Gen en proposant une solution tout en un pour les développeurs désirant faire du multiplateforme en se préoccupant au minimum des problèmes techniques. C'est aussi pour eux un moyen de contrôler les coups de production qui ont explosé avec l'arrivée de ces machines. Bioware a ainsi retenu cette option pour Mass Effect 2. Id ne proposant visiblement pas le même type de service a donc perdu du terrain mais de leur propre aveu ils se considèrent plus comme une société faisant des jeux que des moteurs. D'ailleurs il n'est pas prévu que le moteur de Rage soit utilisé par d'autres sociétés que celles dans le giron de Zenimax (la maison mère d'id).

Des solutions aussi bien tactiques que techniques

Alors quoi de neuf sur ce nouveau moteur sobrement intitulé "Id tech 5". Et bien pas grand chose...Ok j'exagère, disons que la grande nouveauté de ce moteur n'est pas vraiment une puisqu'il s'agit du "Mega Texturing' qui était déjà utilisé dans les versions les plus récentes de l'"id tech 4" (après Doom 3). Quel est le principe du Mega Texturing ? Eh bien pour bien comprendre son intérêt intéressons nous d'abord à comment sont gérées les textures habituellement dans les jeux. OK c'est quoi une texture vous allez me demander ? Une texture est une image qu'on applique sur un modèle en 3D pour lui donner une aspect pus réaliste. C'est toujours pas clair...Bon imaginez un mannequin en plastique derrière une vitrine, son visage est d'une couleur unie. C'est notre modèle 3D. Pour lui donner un peu plus de personnalité on va imprimer sur une belle feuille un visage avec yeux, un nez etc etc et on colle ensuite cette feuille sur le mannequin en suivant les contours du visage. Voilà c'est ça une texture. Si vous n'y comprennez toujours rien faites donc un tour sur wikipedia. Donc les textures c'est sympa mais ça a tendance a consommer beaucoup de mémoire, et la mémoire ça coute cher, ça consomme en plus des ressources, ça augmente les temps de chargement, enfin bon une vraie misère. du coup nos amis développeurs pour limiter l'utilisation de la mémoire ont tendance à réduire le nombre de textures différentes et donc à les réutiliser souvent. Par exemple disions que vous voulez faire un mur de briques. La solution la plus simple sera de faire une texture d'une seule brique et de la répéter sur tout votre mur. Ainsi à partir d'une toute petite imagine vous en obtenez une autre très grande.



Le problème évidemment c'est que votre mur de brique est très moche, donc au lieu de faire une brique pour améliorer le résultat vous allez faire une texture de plusieurs briques différentes mais elle aura la particularité de pouvoir être collée à elle même sans qu'on puisse voir de raccord entre les deux (la brique la plus à droite continue sur la gauche de l'image). Démonstration :
Mur de briques
C'est déjà mieux mais ça se répète toujours un peu et ça consomme un poil plus de mémoire. Du coup nos jeux aussi beaux soient-ils ont toujours cette contrainte du diktat de la texture ! Mettre plus de variétés de textures dans un niveau veut donc aussi dire réduire la taille de celui-ci sous peine de ne pas pouvoir tout charger en mémoire.
Et John Carmack un jour a du se lever le matin en se disant "Y'en a marre de cette limitation au niveau des textures !". Il a alors cherché une solution, et comme on parle d'un gars dont le passe temps en dehors du boulot est de construire des fusées (!), il a évidemment trouvé une solution et l'a appelée sobrement "Mega Texture", oooh yeah ! L'idée du Mega Texture est d’utiliser une seule texture énorme pour recouvrir tout l'espace virtuel où va évoluer le joueur (imaginez une nappe qu'on déposerait sur une maquette géante. Comme on a une seule texture rien ne se répète, et comme rien ne se répète chaque lieu traversé semble unique, les graphistes ont moins de contraintes et le tout a une direction artistique particulièrement léchée. Je vous passe les détails techniques au niveau de l'accès en mémoire des données de la dite texture, le mieux serait encore de regarder la Technote de JC, absolument passionnante pour peu que vous compreniez un peu l'anglais (ce n'est pas très difficile à suivre) :

Malheureusement cette technique a quelques désagréments : d'abord on a beau avoir des blu-ray et des disques durs avec des TO de disponibles on reste limité, et si les textures, enfin la texture, est infiniment variée elle n'est pas très détaillée. Un exemple simple : les distributeurs de boissons sont moins détaillés que ceux du premier Half Life, pourtant sorti en...1998 ! Le deuxième souci c'est qu'à cause de cette texture géante il est délicat de créer des éléments destructibles, comme on voit dans les derniers FPS à la mode tel Battlefield 3. La raison est simple : reprenons notre exemple de la nappe posée sur la maquette, si vous voulez soulevez un élément vous allez déchirez la nappe, eh bien c'est exactement ce qui se passerait avec la méga texture ! En conséquence la destruction de décors ne concerne pour l'instant que des scènes scriptées. Mais ces quelques contraintes n'empêchent pas le jeu d'être très beau et immersif, surtout qu'en théorie la fluidité doit être constante à 60 images/s, là ou la plupart des jeux actuels se contentent de 30...et pas toujours constants...
Ok ça ne vous aura pas échappé j'ai écrit "en théorie". J'ai la version PC de Rage car ma religion m'interdit de jouer à FPS avec autre chose qu'un clavier et une souris. Et mon PC est équipé d'une carte Ati (ou AMD), or lors de la sortie du jeu AMD a sorti de nouveaux drivers qui étaient incapables de faire tourner décemment le jeu (textures bleues, manquantes, framerate catastrophique), au grand dam de Carmack et de son équipe. Depuis la situation s'est améliorée mais on sent que ça pourrait être encore mieux. Voilà le résultat de mon expérience personnelle sur un msI GX660 équipé d'une mobility radeon 5870 :

  • Avec les drivers d'origine le jeu ne se lance même pas
  • Avec les drivers recommandés par id software (drivers "Preview 2") le jeu tourne sans problème grpahique, le framerate est moyen mais suffisant. J'ai fini le jeu avec ces drivers.
  • Avec les drivers 11.11 la fluidité est moins bonne et il y a des bugs graphiques
  • Avec les drivers 11.11c pas de bug graphique et la fluidité fait un grand bon en avant par rapport à la preview, c'est quasi parfait.

Je n'ai pas essayé avec les 11.12 ou plus récent.

Tout ça pour quoi ?

Pour un super jeu ! Plus que son univers (réussi), que ses phases de courses (sympa mais sans plus) ou tout simplement que sa technique, la grande force de Rage est sa partie FPS pure, on prend du plaisir à enchainer les couloirs pour tuer du méchant. On se fiche de l'histoire, du but à atteindre, à partir du moment où il faut lutter pour sauver sa peau on éprouve un plaisir comme on en a pas eu depuis un moment dans l'histoire du tir à la première personne. De plus il est relativement long, on en a pour son argent, surtout qu'il est souvent bradé un peu partout, n'hésitez pas c'est une affaire pour qui aime les shoots solo.
ME2

Le duel !

Reste que maintenant je dois justifier le titre de mon article : pourquoi Rage Vs Mass effect 2 ? Parce que les deux jeux se ressemblent énormément ! Allez prenons un exemple de partie type pour chaque :

Rage :

  • Vous êtes dans la ville, le maire vous dit d'aller au repaire des méchants pour zigouiller tout le monde et récupérer un item quelconque
  • Vous allez au magasin pour faire le plein de munitions, vous achetez de nouveaux plans pour faire de nouvelles armes et vous "craftez" un peu
  • Allez hop on y va ! Vous prenez votre voiture préférée et direction la zone de la mission
  • Sur place vous éradiquez les méchants
  • Retour à la ville, le maire est content vous recevez votre paiement

Mass Effect 2:

  • Vous êtes sur votre vaisseau, vous recevez un email du boss qui vous dit d'aller tuer des moissonneuses batteuses sur la planète gamma ultra soluble en tablettes.
  • Vous allez voir votre scientifique pour savoir quelles nouvelles armes il a bien pu dénicher, et éventuellement lâcher quelques biftons histoire que les recherches avancent plus vite.
  • Allez hop on y va ! Vous donnez des ordres pour que le vaisseau aille vers la zone de la mission
  • Sur place vous éradiquez les méchants
  • Retour au vaisseau, le boss est content


Voilà, et je caricature à peine. Quand on sait que le futur Mass Effect 3 proposera un mode supprimant quasiment tout l'aspect RPG du titre, les différences risquent d'être encore plus minimes !
Autre point commun : les bugs, Mass Effect a beau être un énorme triple A ça ne l'empêche pas d'avoir des personnages qui disparaissent comme par magie, façon "tu me voies, tu me voies plus". Peut-être qu'un patch ou qu'un driver à résolu le problème (je n'ai pas relancé le jeu depuis que je l'ai fini y'a un moment de cela), mais dans la pratique ce manque de finition laisse à désirer pour une si grosse machine. Le jeu reste parfaitement jouable et agréable ceci-dit. Et, pour finir sur l'aspect technique, sur la même machine que celle où j'ai fait tourner Rage, ME2 proposait une fluidité ma foi assez similaire.
Enfin reste que Mass Effect 2, contrairement à Rage, est aussi un jeu de drague, et ça ça n'a pas de prix (faut dire que les nymphettes post-apocalyptiques de Rage ne sont pas très causantes)...
Pour clôturer ce débat où nous avons un jeu d'action qui se prend pour un RPG et un RPG qui se prend pour un jeu d'action (vous avez le droit de digresser sur l'uniformisation du gameplay dans les jeux à gros budget...), je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les deux titres et que si vous n'avez pas encore eu la chance de vous y adonner il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Screenshots en provenance de Gamekult.com

samedi 26 novembre 2011

Ça poutrait !

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J'ai beau être un gros dur j'avais en mars dernier ouvert les robinets lacrymaux au maximum car je n'ai pas pu accéder au concert du groupe mythique qui nous réunit tous ici : Les Forbans...Euh...non ce n'est pas ça...attendez je vais me rappeler...ah oui je sais c'est un nom qui fini en "aille" : Rika Zaraï ? Non ce n'est pas ça...hum...Ah oui ça a un rapport avec la Jamaïque : Pearl Jam ! Arf non non et renon ce n'est toujours pas ça...Oula oui je me rappelle qu'il y a aussi une références aux indiens : Ravi Shankar ? Laissez tomber je ne retrouverai jamais ...

Anoraak

En attendant que ça me revienne parlons un peu de la 1ère partie assurée par un Dj du nom d'Anoraak qui a réussi l'exploit de jeter un froid dans la fameuse arène parisienne du POPB. Vous me direz, avec un nom pareil...Très franchement ses mix étaient loin d'être mauvais, même plutôt agréables, mais pas dansant du tout, genre en boîte à mon avis les seuls à se dandiner sur ces rythmes là doivent être positif à l’éthylotest. Pour tout dire la fosse, pourtant si agitée habituellement, ressemblait ici à une armée de NS5 attendant leur activation. Heureusement pour eux au bout de 3/4 d'heures un gentil roadie est venu tapez sur l'épaule du père Anoraak pour lui dire : "c'est bon mon gars, t'inquiètes pas ça va aller".

JamiroquaiPOPB

Et puis, telle la fée Bleue se penchant sur le corps inanimé de Pinocchio, Jamiroquai (aaah oui je me rappelle maintenant :)) est arrivé, le peuple fut sauvé, la soirée pouvait enfin réellement commencer, oh yeah ! Nos petits gars ont assuré un show de 2h10, une longueur qui a tendance à devenir rare, et ils ont visiblement pris autant de plaisir que nous autres pauvres amateurs d'Acid Jazz ! Car oui, alors qu'on a de plus en plus de retours de concerts où les groupes se contentent de venir, jouer (parfois en playback) 10 morceaux et repartir aussi sec sans s'émouvoir plus que ça Jamiroquai est sur scène autant pour se faire plaisir que pour nous faire plaisir, ça se voit et ça s'entend.
Du côté visuel l'enrobage était très sobre, un fond étoilé, quelques planètes en carton pâte et un écran géant diffusant des vidéos ayant un rapport plus ou moins marqués avec les chansons. Pas de chichi sur la scène à part une ou deux bandes fluos et Jay lui-même arborant une superbe veste verte avec des franges façon cow boy du plus bel effet. On peut même affirmer qu'il est la seule personne sur Terre à pouvoir porter ce genre de truc sans avoir l'air ridicule. "Jay la classe" nous a d'ailleurs gratifié de quelques mouvements de danse du type "quand tu les fais t'as l'air bête, quand il le fait il a l'air chouette" comme on dit dans le Bouchonois.
Un visuel sobre ne peut-être synonyme que de grandiloquence acoustique, et il en a fallu car je vous rappelle que le public, venu nombreux (la salle était pleine), était à ce moment là aussi réveillé que des asticots dans un surgélateur. Les hostilités ont commencé avec un Rock Dust Light Star de bon ton et le groupe a ensuite enchainé les tubes de Travelling Without Moving, Synhronized, A Funk Odyssey, Dynamite et enfin RDLS, avec une répartition à peu près égale d'ailleurs car il en faut pour tous les goûts (les deux premiers albums ont été oubliés malheureusement, mais en 7 albums maintenant pas facile de tout faire). Je vous donne la track list des morceaux dont je me rappelle et dans le désordre, j'étais trop dans le trip pour prendre un papier et un stylo, si vous voyez une erreur ou un manque n'hésitez pas à me corriger :

  • Rock Dust Light Star
  • Cosmic Girl
  • Main Vein
  • Love foolosophy
  • Little L
  • Hey Floyd
  • Alright
  • Dynamite
  • Travelling Without Moving
  • Feel Just like it should
  • Deeper underground
  • White Knuckle Ride (en rappel)

Si les morceaux du dernier album ont été joués presque à l'identique de la version album, tous les autres morceaux ont été réarrangés et étendus en général avec beaucoup de bonheur et avec sans doute une large place à l'improvisation car Jamiroquai ne connait pas le playback (on a eu pas mal de petits coups de larsen dans le micro de Jay). Le groupe parlons-en, Jay était en grande forme, Rob Harris a lancé des solos d’anthologie, Paul Turner nous a fait oublier Stuart Zender, Sola et Derrick impeccables comme toujours et alors que je suis souvent le premier à le critiquer le trio de choristes a fait parler la poudre ! Un vrai bonheur je vous dis !
Notez que tout s'est enchainé sans temps mort (pas d'entracte), à part avant le rappel évidemment, ce qui rajoute à la performance car tenir si longtemps sur scène ne doit pas être une mince affaire. Concluons pour dire que Jay a plusieurs fois remercier le public Français pour son soutient pendant ces 20 ans de carrière et que la relation qu'il avait avec ses fans frenchies était spéciale à ses yeux. Il a d'ailleurs demandé si quelqu'un dans la salle était aussi présent lors d'un concert qu'ils ont donné au Bataclan.

Un bien beau moment donc et on a qu'une hâte c'est que le groupe revienne au plus vite à Paris !

Les photos sont copyright Jamiroquai.fr, et je remercie au passage la sécurité qui m'a obligé à laisser mon appareil reflex à la consigne, mon téléphone ayant pris le relais avec le résultat que vous voyez...

Edit : Petit bonus filmé par mon voisin lors du concert ;-)

vendredi 11 novembre 2011

Rappel des dates de concert

Le point sur les concerts du groupe à venir en France, les dates sont issues du site officiel :

  • 22 Novembre à Paris
  • 23 Novembre à Nantes
  • 25 Novembre à Strasbourg
  • 27 Novembre à Limoges
  • 28 Novembre à Toulouse
  • 30 Novembre à Lyon


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